Page 128 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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"A Coonoor résidaient un homme pieux et sa femme d’un rang
social élevé. C’étaient des chrétiens partout estimés. J’était
heureux de la relation spirituelle que j’avais avec eux, qui n’était
nullement entravée par le fait qu’ils étaient responsables dans le
Mouvement. Lors de son "baptême", il prononça seulement
quelques syllabes en langues, ce qui fut suffisant pour provoquer
des alléluias et des cris que nous entendions encore à plus d’un
kilomètre de là. Je racontai à ce couple les faits de l’année
précédente; ils ne pouvaient les contester. Leur réponse me
sidéra. Ils avaient été à ces rencontres mais n’avaient jamais vu
de tels actes. Leur sincérité ne peut être mise en doute; alors,
comment expliquer qu’ils ignoraient tout cela ? Il semblerait
qu’à Coonoor et à Londres, de puissantes forces de
ténèbres aient ôté la faculté de perception à de braves
personnes qui ne voyaient pas et n’entendaient pas les
réalités auxquelles elles assistaient, tandis qu’elles
voyaient effectivement des choses irréelles. Leur bonne foi
n’est pas à mettre en cause puisqu’elles étaient inconscientes de
la confusion à laquelle elles participaient. Elles étaient au
contraire persuadées que ces rencontres étaient de caractère
céleste. Tout cela nous porte à croire que ces expériences SONT
ISSUES DE LA MÊME ORIGINE REDOUTABLE". Quand on se laisse
aller à l’engrenage de la contrefaçon douloureusement évoquée
dans ce CHAPITRE, le mauvais esprit qui la préside fini par
déteindre sur ceux qui s’y livrent. Quand les cœurs
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