Page 193 - Les jours de Noé et du Déluge
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parce que ce qu'il y a d'essentiel dans le Macrocosme repose, telle
une reproduction, dans l'être intime du Microcosme, c'est-à-dire
dans l'esprit humain. "Tout ce qui passe n'est que symbole !"
disait Goethe. Et c'est ainsi que le sens profond du drame de la fin
d'une planète est, certes, une réalité, mais n'est, simultanément,
que le reflet de la Vérité éternelle qui agit derrière elle...
Aujourd'hui, l'homme de notre Terre se trouve également sous le
signe de l'atome. Il est à nouveau placé à une croisée des chemins
où son choix pourrait le conduire - non seulement lui mais son
séjour terrestre, notre mère la Terre - à une destinée définitive.
Levons donc un regard lucide vers ces insistants signes célestes
de notre domaine planétaire, vers ces nuées d'astéroïdes, signes
visibles du caractère périssable du monde cosmique, œuvres
issues de mains humaines qui furent maudites. Ils constituent un
avertissement et une exhortation à nos contemporains
responsables de leurs actes.

Graves et solennelles, les planètes poursuivent leur course dans
l'Harmonie des Sphères. Seul, le plus grand sujet d'étonnement de
la création, l'Homme, est capable de le troubler par son prétendue
libre arbitre, en y introduisant la dysharmonie. Cependant, la
Volonté de Dieu est inscrite dans l'ordre cosmique, et Son Amour
répare à nouveau ce que l'homme a dévasté.
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