Page 25 - L'apostasie au Quebec
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Sans parler de tout ce qui accompagne la célébration de la messe,
les ornements de l'autel, les cierges et l'encens, les vêtements des
prêtres et de ceux qui l'assistent, choses qui rappellent les formes
du judaïsme et même du paganisme, on voit aisément combien
l'église romaine s'est écartée du culte «en esprit et en vérité» dont
parle le Seigneur (Jn. 4:23,24), et l'a remplacé par des cérémonies
arrêtées d'avance et des choses qui agissent sur les sens. C'est un
culte charnel, inventé par l'homme, où rien n'est laissé à la libre
action de l'Esprit Saint. De plus, le prêtre est là, ayant seul le droit
d'officier, faisant partie d'une classe à part, tandis que, selon la
parole de Dieu, tous les croyants sont une «sainte sacrificature» (1
Pi. 2:5-9), chacun de ceux qui la composent ayant le privilège de
rendre l'action de grâces à la table du Seigneur, sous la direction de
l'Esprit Saint. Mais il y a des choses pires encore; les erreurs les
plus graves se mêlent à ce culte de l'église de Rome. La table de
communion est devenue un autel. Le concile de Trente enseigne en
effet que, dans la Cène ou la Messe, est offert un véritable sacrifice,
non sanglant, il est vrai, mais un sacrifice vraiment propitiatoire,
efficace pour les péchés non expiés des vivants et des morts. C'est
Christ qui est offert, dit le concile, c'est la même victime que celle
qui autrefois s'est offerte elle-même sur la croix, et qui est offerte
maintenant par le ministère des prêtres. Par ce sacrifice
propitiatoire renouvelé chaque jour dans l'Eucharistie, Dieu, selon
l'église de Rome, est apaisé et nous est rendu propice. On peut
aisément voir que cet enseignement est contraire à l'Écriture.
L'Esprit Saint, dans l'épître aux Hébreux, déclare que «l'offrande du
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