Page 274 - LES 70 SEMAINES DU PROPHÈTE DANIEL

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ne s'y attendrait pas. Tout ce qu'Il a dit définitivement à ce sujet
était que ce ne serait pas au moment de la destruction imminente
de Jérusalem. Il était manifestement de la plus haute importance
que ses propres disciples ne soient pas induits en erreur par de
faux rapports et de faux Christs à ce moment-là, et ne regardent
pas (comme la masse des Juifs) pour une délivrance miraculeuse,
mais qu'ils tiennent compte du signe qu'Il leur a donné, et devrait
faire bon leur fuite par la "suite". A cette fin, le Seigneur a
commencé sa réponse en disant:« Prends garde que personne ne
te trompe, car plusieurs viendront en mon nom, disant: Je suis le
Christ, et séduira beaucoup de gens» (Mt 24:4,5).
La tromperie particulière contre laquelle Il les avait ainsi avertis
était la fausse attente qu'il viendrait et délivrerait la ville. Les Juifs
fanatiques étaient soutenus dans leur résistance obstinée aux
Romains par l'attente confiante d'une délivrance miraculeuse,
comme au temps d'Ézéchias. Notre Seigneur a donc pris beaucoup
de peine pour que ses propres disciples ne partagent pas cette
tromperie. Et il a continué cette sorte d'avertissement jusqu'à la
fin du verset 14, les avertissant aussi qu'ils ne devaient pas
prendre des choses comme des guerres, des rumeurs de guerres,
de famines, de pestes et de tremblements de terre, comme signes
de sa venue. Jamais les avertissements n'étaient plus nécessaires
que ceux-ci, ou plus généralement négligés.
Pendant tout ce temps, le peuple du Seigneur a été enclin à
considérer les guerres ou d'autres grandes commotions comme
des signes de la venue immédiate du Seigneur à ce point de
l'histoire.
Nous répétons alors que le but du Seigneur dans ce discours
n'était pas du tout de donner à son peuple des signes de son
retour, mais d'avertir cette génération de croyants de la prochaine
destruction de Jérusalem, et de leur donner un signe sûr par