Page 273 - LES 70 SEMAINES DU PROPHÈTE DANIEL

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les deux événements seraient contemporains. Ainsi, comme l'ont
rapporté Marc et Luc, la question était: «Quand ces choses seront-
elles, et quel sera le signe quand ces choses s'accompliront? Les
disciples prenaient évidemment pour acquis que, lorsque
Jérusalem serait à nouveau attaquée par des armées étrangères,
le Seigneur Lui-même viendrait "et combattrait ces nations", idée
qui semblerait trouver un appui dans la prophétie de Zacharie
(Zac 14:1-5). Les disciples, en conséquence, ne posaient pas en
réalité plusieurs questions différentes au sujet de plusieurs
événements distincts et sans rapport, mais posaient des questions
sur ce qui était, selon eux, une série d'événements connexes. Qu'il
ait été considéré par eux comme étant une seule question,
apparaît clairement par la forme de la question enregistrée par
Mark et Luc.
Il est important que nous prenions note de cela, car cela explique
pourquoi le Seigneur, dans sa réponse, était si emphatique et si
pénible d'avertir les disciples de ne pas attendre sa venue au
moment du siège de Jérusalem, et de ne pas tenir compte des
rapports et des fausses prophéties qui devaient circuler à cette
époque, à savoir que le Christ était "ici" ou "là", "dans le désert" ou
dans une "chambre secrète". Cela explique aussi pourquoi Il était
si prudent de leur faire comprendre que ce qu'Il prédisait serait
l'accomplissement - pas de prophéties telles que Zacharie et (Joe
3:9-16), qui se terminent bien pour Jérusalem - mais des paroles
de "DANIEL LE PROPHÈTE", qui se terminent par des
"désolations" totales et séculaires pour Jérusalem, auxquelles
assistera "un temps de détresse" pour le peuple, "comme jamais
auparavant il n'y avait eu une nation au même moment." (Da
12:1).
En fait, on verra clairement, après une lecture attentive de tout le
discours, que le Seigneur n'a donné ni donné aucune information
sur son second avènement, sauf que cela se produirait quand on