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CHAPITRE XIII
APERÇU DE LA PROPHÉTIE DU MONT DES OLIVIERS
Alors que le Seigneur quittait le temple après sa dénonciation des
dirigeants du peuple, certains de ses disciples attirèrent son
attention sur les pierres massives dont le temple était construit
(certaines avaient 30 pieds de long); mais pendant qu'ils
admiraient ainsi sa solidité et sa grandeur, il fit ce qui devait être
pour eux la déclaration stupéfiante qu'il ne devait pas rester de
cet énorme tas de maçonnerie une pierre sur une autre qui ne
devait pas être renversée (Mt 24:1,2). Cette déclaration a été
l'occasion de la prophétie Olivet.
Un peu plus tard, alors qu'il était assis sur le Mont des Oliviers,
qui donnait sur la ville, quatre de ses disciples (Pierre, Jacques,
Jean et André) lui demandèrent en privé des informations
supplémentaires sur les sujets auxquels il avait brièvement fait
allusion (3). Les paroles qu'il avait prononcées aux Juifs avaient
indiqué deux choses d'une manière générale; d'abord, qu'un
jugement sévère devait tomber sur cette génération de Juifs;
deuxièmement, que Lui-même devait revenir visiblement. Ce
dernier événement fut annoncé par ces mots: «Vous ne me verrez
plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez: Béni soit celui qui
vient au nom du Seigneur» (Mt 23:39).
Ces paroles du Seigneur expliqueront la forme de la question que
lui ont posée ses disciples, qui, comme l'écrit Matthieu, se lit
ainsi: «Dis-nous quand seront ces choses, et quel sera le signe de
ta venue, et de la fin du monde (âge)?"
Il est évident que dans l'esprit des disciples, la destruction de
Jérusalem («ces choses») et la venue du Seigneur Jésus («le signe
de ta venue et de la fin du monde») étaient étroitement liées. Ils
auraient pu déduire de ce que le Seigneur avait dit aux Juifs que