Page 197 - LES 70 SEMAINES DU PROPHÈTE DANIEL

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guerres entre la Syrie et l'Égypte, continuées jusqu'à la bataille
d'Actium, BC 30.
Quatrièmement. Enfin, une raison décisive de la vision que nous
présentons maintenant se trouve dans les paroles de l'ange
enregistrées dans (Da 12:7). On observera que la prophétie
continue sans interruption au verset 4 du chapitre 12, où elle
atteint sa fin. Mais alors Daniel a posé une question concernant
«la fin de ces merveilles» que l'ange avait prédit. A cette question
l'ange donne une réponse qui rend parfaitement certaine que la
prophétie s'étend à la dispersion des Juifs au moment de la
destruction de Jérusalem par Titus, et pas plus loin. Car il a dit:
"Et quand Il (Dieu) aura accompli pour disperser la puissance du
peuple saint, toutes ces choses seront finies." Nous ne voyons pas
comment on peut soutenir, face à ces mots clairs, que la prophétie
se rapporteraitaux événements qui ont suivi la dispersion du
pouvoir national du peuple juif; et il n'est pas contestable que cela
a eu lieu en l'an 70. Nous y reviendrons plus longuement plus
tard.
Nous avons vu que les versets 32-35 ont à faire (comme cela est
généralement convenu) avec les Asmonéens ou les Maccabées, le
verset 35 indiquant ce qui devait leur arriver au moment de la fin.
Ce que, par conséquent, nous serions amenés à attendre est une
référence à cet ordre de choses en Israël qui suivit immédiatement
après l'ère des princes asmonéens. Et c'est exactement ce que
nous trouvons. Car il n'y a aucun besoin (et aucun fondement)
non plus pour la tentative de faire appliquer les versets suivants à
Antioches Épiphanes, ou pour faire un saut soudain et
gigantesque dans le futur lointain, afin de trouver une personne
dont la carrière pourrait répondre à cette partie de la prophétie.
Car l'histoire, à la fois sacrée et profane, met devant nous un
personnage des plus notables, celui qui apparaît sur la scène et
occupe le centre de la scène en Israël juste à la "fin" de l'ère