Page 709 - Dictionnaire de la Bible de J.A. Bost 1849 - 2014

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Les desseins de la volonté divine, et les noms des fidèles élus, sont représentés en divers passages,
comme étant inscrits dans le livre de la sagesse éternelle, ou au livre de vie; on peut comparer, sous ce
rapport, Exode 32:32; Ésaïe 4:3; Ézéchiel 13:9; Psaumes 69:28; Daniel 12:1; Luc 10:20; Philippiens 4:3;
Apocalypse 3:5; 13:8; 20:15; 22:19. Les livres scellés dont il est parlé Ésaïe 29:11; Apocalypse 5:1, ne sont
autres que les prophéties d'Ésaïe et de saint Jean.
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LOD,
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1 Chroniques 8:12; Esdras 2:33; Néhémie 11:35, paraît avoir été habitée parles Benjamites au retour de la
captivité. C'est la même ville qui est appelée Diospolis par les Grecs, et Lydde dans le Nouveau
Testament, que Pierre visita, et où il guérit le paralytique Énée, Actes 9:32-35. Elle est située à 4 ou 5 lieues
est de Joppe, sur le chemin de Jérusalem à Césarée de Philippe. À l'époque de la domination syrienne, elle
appartenait à la Samarie, mais en fut démembrée, avec deux autres toparchies, pour être donnée aux Juifs
par Démétrius Soter. Réduite en cendres par le général romain Cestius, lors de la dernière guerre des
Juifs, elle se releva de ses décombres, et fut quel que temps le siège d'une académie. Ce n'est plus
maintenant, sous le nom de Lud ou Lidda, qu'un petit village presque entièrement en ruines, et qu'on
aperçoit, à peu de distance de la routa de Joppe à Jérusalem, au milieu d'une forêt d'oliviers.
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LODÉBAR.
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2 Samuel 9:4-5; 17:27. Situation inconnue, mais probablement au-delà du Jourdain et non loin de
Mahanajim: c'est là que demeurait Méphiboseth, fils de Jonathan, lorsque David le fit appeler à sa cour,
«pour lui faire du bien.»
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LOG,
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Lévitique 14:10,12,24, mesure pour les objets liquides, le douzième du hin, équivalent, en conséquence, au
contenu de six coquilles d'œufs, d'après les rabbins: c'est la même quantité que le quart du cab dont il est
parlé 2 Rois 6:25, qui ne s'employait que pour les objets solides.
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LOI.
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Le judaïsme est essentiellement une loi, et le Nouveau Testament qualifie souvent de cette manière, soit
l'économie elle-même, soit les livres qui en sont les documents, Jean 7:49; 10:34; 12:34; 13:25; 1 Corinthiens
44:21; Hébreux 7:12; 10:1 (prof. S. Chappuis, De l'Ancien Testament dans ses rapports avec le
christianisme, p. 71, sq.) Tout, en effet, se résume en lois chez les Juifs, à tel point que le nom même de la
Thorah (la loi) était révéré chez eux presque à l'égal du nom de Jéhovah lui-même.
En groupant autour du nom d'Abraham une portion déterminée de la famille de ce patriarche, en faisant
de cette famille un peuple, et de ce peuple le dépositaire de la vérité, en leur accordant ainsi des
privilèges inappréciables. Dieu leur imposait des devoirs adéquats aux droits qu'il leur concédait. La loi
était, en quelque sorte, le prix de leur privilège: bénédictions d'une part, obéissance de l'autre, tels étaient
les termes de ce contrat, de cette alliance. De la part des Juifs, tout devait donc aboutir à Dieu; Dieu était
leur chef, leur maître, un maître absolu; Dieu était comme la base même de leur nationalité: leur
législation devait porter l'empreinte de cette situation exceptionnelle. Israël ne pouvait être ni monarchie,
ni république, ni aristocratie; c'était en principe, ce devait être en fait, une théocratie. Le Dieu d'Israël se
proclamait l'auteur des institutions politiques, comme celui des institutions religieuses. La charte du pays
était le décalogue; toutes les autres lois n'en étaient que le développement. Il n'y avait point là d'Église à
côté de l'État, l'État n'était point juxtaposé à l'Église, au-dessus, au dissous, ou au dedans; l'État et l'Église
n'étaient qu'un; rien ne les distinguait. Il n'y avait pas un domaine religieux et un domaine politique; on
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