certain degré de force et de puissance, et nous donne une idée avantageuse de l'accroissement que devait
avoir pris la tribu de Ruben.
2.
Genèse 14:2, ville de Canaan, qui prit plus tard le nom mieux connu de Tsohar, q.v.
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BELETTE,
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Lévitique 11:29.
— Voir: Crocodile et Taupe.
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BÉLIAL, ou plutôt Béliar,
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2 Corinthiens 6:15, nom donné à Satan, et qui signifie en hébreu: inutile, méchant, qui ne rapporte aucun profit.
Mais le terme signifie proprement «déchéance», indiquant la nature rébelle du cœur de l’homme.
Ce mot se trouve
aussi quelquefois dans l'Ancien Testament, précédé du mot fils, Deutéronome 13:13; 1 Samuel 2:12:» Or
les fils d'Héli étaient des fils de Reliai», mais au lieu de traduire littéralement cette expression, on l'a
ordinairement rendue, d'après le sens, par «de méchants hommes.»
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BÉLIER.
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1.
— Voir: Brebis.
2.
Machinerie guerre bien connue; on ne la trouve mentionnée dans l'Écriture sainte que Ézéchiel
4:2; 21:27. (dans le premier de ces passages, nos traductions ont rendu ce mol par «machines pour la
battre»). Ézéchiel est probablement le plus ancien auteur qui en parle.
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BELSATSAR,
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Daniel 7 et 8, roi de Babylone, est désigné par le prophète comme le fils de Nébucadnetsar, quoiqu'il ne
fût peut-être qu'un de ses descendants; car, entre son règne et celui de Nébucadnetsar, il y eut trois
règnes, très courts à la vérité, ceux d'Évilmérodac, de Nériglissor et de Laboroso-Achod, que Daniel ne
mentionne pas; et l'on sait que dans l'Écriture, comme dans presque tous les livres de l'Orient, le mot fils
n'indique souvent que la filiation, sans égard au nombre des anneaux intermédiaires. Ce misérable prince
portait encore les noms de Nabonédus et de Labynitus.
Babylone était alors assiégée par Cyrus, général en chef des armées de son oncle Darius, roi des Mèdes,
connu dans l'histoire profane sous le nom de Cyaxare II. Belsatsar, à l'abri des remparts fabuleusement
énormes de sa capitale, se livrait à une vie de délices, de débauches et de fêtes. Dans une de ses orgies, il
se fit apporter les vaisseaux d'or et d'argent que Nébucadnetsar avait enlevés du temple de Jérusalem,
Daniel 5:2. Il y but lui-même, et poussa la profanation jusqu'à les présenter à ses courtisans et à ses
concubines, qui y burent aussi. Et tous ensemble chantèrent leurs dieux de métal, de bois et de pierre.
Mais tout à coup le roi vit sortir de la muraille les doigts d'une main humaine, traçant des caractères
mystérieux: il fut bouleversé, il changea de visage, ses reins frissonnèrent, ses genoux s'entrechoquèrent
d'épouvante; il jeta un cri de terreur. Il fait appeler aussitôt les sages du monde, les astrologues, les
caldéens, les devins; mais malgré les magnifiques promesses qui leur furent faites, aucun d'eux ne put
expliquer ou comprendre l'écriture divine. Belsatsar était dans le plus grand trouble à ce sujet, lorsque la
reine, veuve de Nébucadnetsar, et connue dans l'histoire profane sous le nom de Nitocris, se présenta à
lui. Elle lui conseilla de consulter un homme «en qui reposait l'esprit des dieux saints» et que
Nébucadnetsar avait trouvé si plein de sagesse et de lumière, qu'il l'avait établi chef des mages et des
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