Page 1015 - Dictionnaire de la Bible de J.A. Bost 1849 - 2014

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RÉPHAIMS,
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— Voir: Rapha.
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RÉPHIDIM,
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station et campement des Israélites dans le désert. Exode 17:1, située, d'après Nombres 33:14, entre Alus
et le mont Sinaï. Elle est célèbre par le combat de Josué contre Hamalec, et plus encore parle miracle du
rocher de Horeb. La position de Réphidim n'est pas facile à déterminer, et la pierre de Moïse, que l'on
montre au pied du mont Sérieh, avec les douze bouches desquelles l'eau découlait, n'est pas très
authentique; un ruisseau coule au pied de la montagne. Nous n'avons à examiner ici ni la réalité du
miracle qui ne saurait être contestée, ni son mode d'action. Le rocher suivait-il les Israélites? Était-il porté
à la suite du camp? Son eau seule les suivait-elle dans le cours de leurs voyages? Était-ce un ruisseau qui
avait jailli, et dont les Israélites suivaient le courant? Était-ce une fontaine permanente à laquelle les
Israélites avaient recours lorsque leur provision d'eau était épuisée, et à laquelle ils s'approvisionnaient
de nouveau pour un certain temps? C'est au lecteur de se décider; mais quelques-unes de ces
suppositions seraient non seulement contraires aux lois de la nature, mais encore contraires au bon sens.
Le passage 1 Corinthiens 10:4: «La pierre spirituelle qui les suivait était Christ», a été si lourdement
expliqué par divers interprètes, et notamment par les rabbins, qu'il n'est pas nécessaire de leur répondre:
l'apôtre, d'ailleurs, répond assez en parlant d'une pierre spirituelle; il veut dire évidemment que cette
même grâce de Christ, qui 1 eur fournit de l'eau en Réphidim, les suivit dans tout leur voyage (Calvin,
Olshausen). Si plus tard l'eau vint à manquer de nouveau, ce fut une épreuve de leur foi, et ils se
montrèrent plus faibles que l'épreuve; Dieu leur rendit de nouveau le témoignage de sa fidèle présence,
mais il châtia leur incrédulité,
— Voir: Méribah.
L'historien Tacite (Hist. 5, 3), a conservé le souvenir de cette tradition, et il l'explique d'une manière
naturelle: des ânes sauvages s'étant dirigés vers un rocher garni d'arbres verdoyants, Moïse les suivit, et
reconnut, à la fraîcheur de l'herbe, l'existence de sources intérieures qu'il mit à découvert.
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RÉSEN,
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grande ville placée, d'après Genèse 10:12, entre Ninive et Calah; son nom signifie bride, et si cette
étymologie a un sens pour ce cas particulier, Résen aurait été peut-être une ville construite pour tenir en
bridé des peuples assujettis. On n'a, du reste, aucune autre trace de son existence et de sa situation.
Bochart pense au Larisse de Xénophon, sur la rive est du Tigre; Éphrem lit Rosaine, village assyrien situé,
d'après Assemann, au-delà du Tigre, dans la contrée de Mossoul;. Schulthess pense à une autre Resaina
placée par Ptolémée entre Charres et Nisibis, mais comme cette dernière ville appartenait, non à l'Assyrie,
mais à la Mésopotamie, cette supposition ne peut être admise.
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RÉSERVOIRS,
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— Voir: Étangs.
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RÉSURRECTION,
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— Voir: plus haut les articles Âme, Chair, Ciel, Enfer, Éternité, Immortalité.
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RETSIN,
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