crime à un malheur ou à une imprudence, permit au parent du mort de poursuivre le meurtrier, mais
accorda à celui-ci le droit de fuir, et lui assura un asile pour le cas où il saurait atteindre une ville de
refuge avant d'avoir été frappé. Six villes jouissaient du droit d'asile, trois à l'occident du Jourdain, Kadès,
Sichem, et Hébron, trois à l'orient, Betser, Ramoth de Galaad, et Golan, Josué 20:7-8; cf. Nombres 35:6;
Deutéronome 19:3; Exode 21:13. C'étaient des villes sacerdotales ou lévitiques. Elles devaient être d'un
accès facile, avec des routes partout bien entretenues, et des ponts là où il en était besoin: là où le chemin
se bifurquait, on avait soin d'y mettre un écriteau indiquant la direction de la ville de refuge. Chaque
année les magistrats faisaient la visite des chemins pour vs'assurer que leur entretien était bien ce qu'il
devait être. Le meurtrier, si l'enquête démontrait que son crime avait été involontaire, devait, pour
échapper aux vengeurs du sang, rester dans la ville où il avait trouvé un refuge, jusqu'à la mort du
souverain sacrificateur sous le règne duquel le crime avait été commis. Ces arrêts forcés étaient
réellement une peine, comme l'exil dont les Athéniens frappaient celui qui s'était rendu coupable du
même crime; et il est remarquable que toutes les législations, même les plus douces, aient senti la
nécessité de condamner l'homicide involontaire comme un délit contre Ta société. Si le meurtrier sortait
de la ville de refuge avant la mort du grand prêtre, il pouvait être tué impunément par la famille du
défunt, Nombres 35:28. Lorsque c'était un assassin qui se réfugiait dans la ville, et que l'enquête
établissait que le meurtre avait été volontaire, il était remis entre les mains des juges ordinaires, qui le
condamnaient à mort, Nombres 35:21.
L'antiquité païenne qui avait accordé le droit d'asile aux autels, aux temples, à leurs parvis, à certaines
villes et à leur banlieue, y protégeait non seulement les meurtriers involontaires, mais encore les
débiteurs insolvables, et les pauvres esclaves fuyant la barbare cruauté de leurs maîtres. Daphné près
d'Antioche, 2 Maccabées 4:33, et le temple de Diane à Éphèse, étaient les lieux de refuge les plus
renommés de l'antiquité', et leurs droits d'asile s'étaient considérablement accrus avec la suite des siècles.
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RÉGUEMMÉLEC et Saretser.
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Deux Juifs qui pendant la captivité de Babylone, ou peu de temps après le retour, furent envoyés,
probablement de Béthel à Jérusalem, pour s'informer auprès des sacrificateurs de la maison de l'Éternel,
et savoir si certains jours de jeûne solennel établis et célébrés en mémoire de leurs'désastres, de la
destruction du temple, de la mort de Guédalia, de la prise de (Jérusalem, etc., devaient continuer d'être
célébrés, Zacharie 7:2; sq. Le prophète, en répondant que ces jours étaient d'institution humaine, ajouta
qu'ils seraient; changés en des jours de joie, d'allégresse et de réjouissances, 8:19.
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RÉHABIA,
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petit-fils de Moïse, par Élihézer son fils, qui du reste n'eut point d'autres enfants; mais, ajoute l'auteur
sacré, 1 Chroniques 23:17; cf. 24:21; 26:25, les enfants de Réhabia multiplièrent merveilleusement:
remarque dont la portée échappe si l'on oublie qu'une descendance nombreuse était considérée comme
une bénédiction divine. Un fils de Moïse n'ayant eu qu'un enfant, c'était presque une tache pour la
mémoire du législateur: cette tache est effacée par la postérité nombreuse de cet unique enfant.
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RÉHI,
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un des principaux officiers de David, lequel ne prit aucune part à la conspiration d'Adonija, 1 Rois 1:8. On
a remarqué que son nom ne se trouve dans aucune liste des guerriers de ce temps, non plus que d'autres,
tels que Jonathan, que l'on se fût attendu à y rencontrer, 2 Samuel 23:24; 1 Chroniques 11:26. Sa jeunesse
peut-être, lorsque ces listes furent dressées, peut-être aussi un changement de nom expliquent cette
lacune ou cette omission.
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