1.
Chef de la tribu d'Issacar pendant le voyage du désert. Nombres 1:8; 7:18-19.
2.
Frère de David, le quatrième des fils d'Isaï, 1 Chroniques 2:14.
3.
Fils d'Hobed-Édom, sonnait de la trompette pendant le transport de l'arche, 1 Chroniques 15:24;
26:4.
4.
Docteur de la loi, chargé par Josaphat de parcourir le pays pour instruire le peuple, 2 Chroniques
17:7.
5.
et #6...
6.
Lévites, 1 Chroniques 24:6; 2 Chroniques 35:9.
7.
et #8...
8.
Deux frères des principaux d'entre les Juifs qui revinrent de la captivité, Esdras 10:22; Néhémie
12:21.
9.
Véritable Israélite sans fraude, disciple de Jésus-Christ, Jean, 1:45-49. Il était de Cana de Galilée,
21:2, et c'est probablement aussi dans cette bourgade que le Seigneur, rendant à son caractère un
honorable témoignage, l'appela à le suivre. La scène qui se passa entre le maître et son disciple, est
racontée fort brièvement; cependant rien n'y manque, pas même les détails. On voit Philippe s'entretenir
avec Nathanaël sous le figuier, et lui adresser un premier appel; on entend Nathanaël se rappelant les
prophéties relatives au Messie, Michée 5:2, ou peut-être partageant le mépris général des Juifs contre ce
qui vient de la Galilée, refuser d'abord ses hommages à celui qu'on lui représente comme étant de
Nazareth. Mais sa loyauté est plus forte que ses scrupules; il veut au moins entendre et voir Jésus, et,
cédant aux efforts de sa toute-science et de sa sainteté, il l'adore comme le fils de Dieu et le roi d'Israël.
Jésus lui annonce alors qu'il verra de plus grandes choses encore, et Nathanaël, que nous retrouvons plus
tard parmi ceux qui assistèrent à la réintégration de saint Pierre, prend place au nombre des douze
apôtres, sous le nom de Barthélemy, q.v. Saint Jean seul le nomme Nathanaël.
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NATURALISATION.
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Le droit de cité en Israël était héréditaire, mais en dehors de la naissance, il pouvait encore être acquis à
de certaines conditions et dans de certaines limites. Le titre de citoyen romain, la πολιτεία de Actes 22:28
(jus civitatis), fut octroyé du temps des empereurs à des villes et à des provinces entières, comme à des
individus isolés, sans qu'ils eussent besoin, comme de nos jours en quelques pays, d'appartenir à une
commune particulière: les individus étaient naturalisés, soit par suite de leur affranchissement s'ils étaient
esclaves, ou de leur adoption par un citoyen romain, soit surtout s'ils avaient rendu quelque service
signalé à l'État, à l'empereur, ou à sa famille (Suétone, August. 47); sous Caracalla et sous Justinien, les
empereurs poussèrent encore plus loin la générosité à cet égard. Ce droit s'acquérait également pour une
somme d'argent; Actes 22:28. Paul, comme on l'a vu ailleurs, était citoyen romain, distinction qu'il n'avait
pas obtenue personnellement, mais qu'il avait héritée de ses parents. Les droits dont jouissaient les
citoyens romains se distinguaient, dans les temps florissants de la république, en droits politiques ou
publics, et droits civils ou privés; ils n'étaient pas toujours réunis dans la même concession, et ainsi le
droit de cité obtenu par la naturalisation, n'était souvent que partiel. Le seul de ces droits qui soit
mentionné dans le nouveau Testament c'est que les citoyens romains ne pouvaient être frappés de verges
(virgis, ou flagellis cædi), ni condamnés à mort par aucun tribunal romain, Actes 16:37, et le seul appel
d'un prévenu à son titre de citoyen (civis romanus sum), suffisait pour faire suspendre le cours des
violences judiciaires,
— Voir: aussi Cicér. Verr. 5, 57, 65.
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NAZARÉEN.
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