— 16:10. Tu n'abandonneras point mon âme au sépulcre;
— 17:15. Je serai rassasié de ta ressemblance, quand je serai réveillé;
— 23:6. Mon habitation sera dans la maison de l'Éternel pour longtemps;
— 30:12. Je te célébrerai à toujours;
— 49:15, sq. Dieu rachètera mon âme de la puissance du sépulcre quand il me prendra à soi;
— 73:24, sq. Tu me recevras dans la gloire. Quel autre ai-je au ciel?... Dieu est mon partage à toujours, etc.,
etc. Cf. 2 Samuel 12:23.
L'histoire de la pythonisse et de l'ombre de Samuel, 1 Samuel 28:41; sq., montre que la croyance à
l'immortalité était générale, même aux plus mauvais temps du règne de Saül, et l'ascension d'Élie au ciel,
2 Rois 2:11; sq., en fut plus tard une vivante démonstration.
Il importe de noter encore les passages suivants: Ecclésiaste 12:1-16. «Sache que, pour toutes ces choses,
Dieu t'amènera en jugement... Dieu amènera toute œuvre en jugement, touchant tout ce qui est caché, soit
bien, soit mal.» (cf. verset 9).
— Ésaïe 26:19; 66:24. «Tes morts vivront, même mon corps mort; ils se relèveront, etc.:... leur ver ne
mourra point, et leur feu ne sera point éteint.»
— Toute la vision des os secs, d'Ézéchiel 37;
— Daniel 12:2. «Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour
la vie éternelle, et les autres pour les opprobres et pour l'infamie éternelle;»
— Malachie 4:5. «Voici, je vais vous envoyer Élie le prophète, avant que le jour grand et terrible de
l'Éternel vienne», etc.
Ces passages suffisent à prouver que la foi à l'immortalité existait chez les anciens Hébreux; mais ils ne
parlent guère de leurs espérances, et la vie future ne se présentait chez eux que sous des couleurs plus ou
moins lugubres. Le Sheôl était une puissance béante qui ne disait jamais: C'est assez! Proverbes 30:16; une
espèce de règne des ombres, douloureux, sombre et silencieux, Genèse 37:35; 42:38; 44:29; Nombres 16:30;
Deutéronome 32:50; Job 3:13-14 (ces versets, le repos dans la mort, sont d'une ironie sublime, qui rappelle
l'ordre politique régnant dans l'écrasement des peuples vaincus), 10:21; sq. 30:23; Psaumes 6:5; 18:4; sq.
Ésaïe 14:9; sq. etc. Ce n'est point là le point de vue de l'Évangile, Jean 11:25-26; Philippiens 1:21; sq.; mais
cette différence tient à la nature même des deux économies. Jésus, en effet, la véritable lumière, était
annoncé aux Juifs; mais il n'était pas encore venu briller dans les ténèbres, et éclairer les sombres
profondeurs de la mort. Qu'il y ait eu, ou non, une victoire immédiate de Jésus sur l'enfer, sur le sépulcre;
que sa mort ait été, ou non, immédiatement suivie d'un changement, d'un bouleversement dans l'ordre
infernal; qu'elle ait été un signal de délivrance pour les âmes des justes, et comme la réalisation des
anciennes promesses non encore accomplies (et nous croyons qu'il en a été ainsi); que le lieu obscur ait
tressailli, ou que toutes choses soient restées comme elles étaient auparavant, le point de vue a, dans tous
les cas, dû changer pour ceux qui, vivants, ont pu connaître que la mort et le sépulcre avaient été vaincus,
et cette connaissance aura exercé sur leur foi une toute autre influence que les simples pressentiments, à
bien des égards obscurs, de ceux qui se bornaient à attendre. Avant Christ, l'Israël selon la chair
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