lorsqu'ils l'eurent vu. Thomas n'eut pas plus de foi qu'eux, mais il n'en eut pas moins, et lorsqu'il eut
entendu leur récit, il s'écria comme, eux, mais dans un langage plus expressif: «Si je ne, vois les marques
de ses clous en ses mains, et si je ne mets mon doigt dans la plaie des clous, et si je ne mets la main dans
son côté, je rie croirai point.» te dimanche suivant il obtint la preuve qu'il demandait, et Jésus faisant
allusion à ses paroles, l'engagea à vérifier par lui-même la réalité de sa résurrection. Thomas, confus, et
transporté, ne put que s'écrier dans l'élan de sa joie: Mon Seigneur et mon Dieu (MON YEHOVAH ET
MON ELOHIM)! Jésus n'ajouta pas un mot de blâme, et tes paroles: «Ne sois pas incrédule, mais fidèle,»
sont plus une exhortation qu'une censure. De même les paroles qui suivent: «Bienheureux ceux, qui n'ont
pas vu mais qui ont cru», sont à, l'adresse des disciples de tous les temps; ce qu'elles avaient d'actualité se
rapportait aux autres apôtres comme à Thomas, et ce qu'elles avaient de général n'est qu'une déclaration
des promesses faites à tous ceux qui ont dû croire sans voir, depuis les patriarches qui ont dû espérer,
jusqu'aux futurs membres de cette Église chrétienne qui ne pouvait reposer que sur la foi.
— Si quelque chose distingue Thomas de saint Pierre, c'est plus de modestie, moins de confiance en lui-
même; il a moins promis, et sa chute n'a été que celle des autres disciples; à cela près on trouvé eh lui la
même droiture et la même chaleur.
Il assista à la réintégration de saint Pierre, Jean 21:2, et aux assemblées qui suivirent l'Ascension, Actes
1:43; dès lors on perd ses traces, et l'on en est réduit aux traditions qui le font, les unes évangéliser les
Parthes et mourir à Édesse, les autres passer aux Indes et y mourir martyr. L'existence des chrétiens de
Saint-Thomas, sur la côte de Malabar, a donné à cette dernière opinion quelque probabilité, et elle est
presque généralement admise. En revanche son Évangile et ses Actes, mentionnés par les Pères et déjà
condamnés par Gélase, sont rejetés comme apocryphes.
— (Sermon de Saurin.)
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THRACE.
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On suppose que cette contrée, à peu près la Turquie actuelle, anciennement si fertile, si populeuse et si
riche, est désignée par le mot Thiras ou Tiras, q.v., Genèse 10:2. Il n'en est, du reste, parlé nulle autre part
dans l'Écriture, et aucune de ses nombreuses villes n'y est mentionnée,
— Voir: 2 Maccabées 12:35.
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THUMMIM,
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— Voir: Urim.
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THYATIRE,
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Actes 16:14; Apocalypse 1:11; 2:18. Ville de la province de Lydie, plus anciennement nommée Pélopia, et
Évippia, située sur le Lycus, à 33 milles nord de Sardes, frétait une colonie macédonienne, assez
importante sous le double point de, vue militaire et commercial. Ses habitants s'occupaient surtout de
fabriquer des étoffes de pourpre. Il se trouvait dans cette ville une petite communauté chrétienne à
laquelle saint Jean reproche de s'être laissée envahir par les mœurs païennes.
— C'est maintenant un bourg nommé Akhissar, où, l'on trouve encore quelques vieilles ruines, et des
monuments grecs.
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TIBÈRE,
1181