62
Vulcain dans le Panthéon classique n'avait pas d'ordinaire une si haute place,
mais en Égypte Hephaïstos ou Vulcain, était appelé le père des dieux,
AMMIEN MARCELLIN, liv. XVII.
Merodach vient de Mered, se révolter, et Dakh, pronom démonstratif, qui
donne un sens emphatique signifie ce ou le Grand.
Tout en ayant l'origine ci-dessus indiquée, les noms de Bel et Hephaïstos
n'étaient pas des noms impropres quoique dans un sens différent, pour les
dieux guerriers descendant de Cush, dont Babylone a tiré sa gloire parmi les
nations. Les dieux guerriers déifiés de la race et Cush se glorifiaient de
pouvoir confondre tous leurs ennemis et de mettre la terre en pièces par leur
irrésistible puissance. C'est à ce fait, aussi bien qu'aux exploits de l'antique
Bel, que font allusion les jugements inspirés que prononce Jérémie contre
Babylone. Le sens littéral de ces noms était symbolisé dans la massue
donnée au grec Hercule (la même massue que Janus) lorsque sous un
caractère tout différent de celui d'Hercule, il fut représenté comme le grand
réformateur du monde, grâce à sa force corporelle. Le Janus à double face et
à la massue doit sans doute représenter le vieux Cush et le jeune Cush ou
Nemrod comme ne faisant qu'un. Mais l'image à double face avec ses autres
attributs, se rapporte aussi à un autre père des dieux dont nous parlerons plus
loin, et qui se rapportait spécialement à l'eau.
Ala Mahozim est traduit tantôt par le dieu des forces ou les dieux
protecteurs. Cette dernière interprétation soulève une objection
insurmontable c'est qu'Ala est au singulier. On ne peut non plus admettre la
première, car Mahozim ou Mauzzim ne veut pas dire
"forces"
ou
"armées"
,
mais
"munitions"
, c'est à dire fortifications. Stockius, dans son
Lexique
,
donne comme définition de Mahoz, au singulier, robur, arx, locus munitus,
et comme preuve de sa définition, fournit les exemples suivants :
"Et bâtis un autel à l'Éternel ton Dieu sur le haut de ce rocher"
(mahoz,
en marge, place forte) et
"Alors il tournera son visage vers
la forteresse (mahoz) de son pays"
. Voir aussi GESENIUS.
Lexique
, p. 533.
OVIDE,
Oeuvres
, tome III, Fastes, 219-221.
OVIDE,
Oeuvres
, vol. II,
Métam
. liv. IV Fab.
Pyramus et Thisbe
.
Un scholiaste, à propos du Periergesis de Dionysius, dit Layard (
Ninive et
ses ruines
, vol. II, p. 480, notes) fait de Sémiramis la même personne que la
déesse Artemis ou Despoina. Or, Artemis c'était Diane et le titre de