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numéros se rapportant aux termes originaux utilisés et parfois à leur grammaire. Ainsi, vous pouvez savoir quel
     mot original a servit pour traduire tel ou tel mot en français et ainsi connaître tous les sens que peut revêtir le
     terme biblique. Vous remarquerez qu'un seul mot porte souvent un grand nombres de nuances ou synonymes
     qui sont adaptables à différents contextes. Ceci vous donne la capacité de changer un mot dans une traduction
     pour un autre qui en détient le même sens mais d'une manière plus profonde et plus précise, ouvrant ainsi en
     votre esprit différents niveaux de compréhension en la profondeur de la révélation divine. Soyez sans crainte,
     vous n'altérez pas  la Parole  de Dieu  en  agissant  ainsi, vous approfondissez seulement la compréhension du
     message qu'elle donne dans un contexte donné et cela vous donne de réaliser pourquoi certaines traductions de
     la Bible n'utilisent pas les mêmes mots pour exprimer un même principe. Mais attention, nous l'avons déjà
     mentionné, ce que vous apprenez sur le sens des mots n'est aucunement l'autorité finale et aucun ne peut
     prétendre qu'il en est ainsi sans se référer à des dictionnaires spécialisés sur la matière. Sans connaissance
     réelle des langues originales il est trop facile de s'égarer dans toutes sortes de fausses notions. Une telle étude
     approfondie permet d'élargir la compréhension du texte biblique qui, comme pour toute traduction, peut perdre
     de sa profondeur en omettant des compréhensions plus larges ou légèrement différentes.

     L'outil de recherche des lexiques Hébreu et Grec permettent la recherche d'un Sstrong, c'est-à-dire un numéro
     universel utilisé par tous les lexiques bibliques de toutes les langues de la terre, d'un mot hébreu ou grec, ou
     d'un mot français de l'Ancien ou du Nouveau Testament, même que les textes originaux permettent de dire que
     le Nouveau Testament fut transmit oralement de l'araméen puis traduit en grec dans un style qui dégage les
     mœurs du temps.  La  principale raison de cette traduction  orale  fut l'importante place de la langue grecque
     comme langue universelle de l'époque, un peu comme l'anglais de nos jours. Mais il ne faut jamais oublié que le
     Seigneur Jésus  et  ses  disciples  ne parlaient  pas  le  Grec  mais l'Araméen, une  forme  commune  de l'Hébreu
     populaire parmi le peuple de cette époque, le strict Hébreu étant réservé aux élites de  la société pour les
     fonctions cultuelles et sacerdotales de la loi mosaïque.


     Il importe de remarquer que l'Hébreu était une langue sacrée et que le Grec était une abomination pour eux,
     jamais ils n'auraient considérer traduire les Saintes-Écritures en cette langue, un tel blasphème aurait été la
     mort certaine de ceux qui auraient tentés de le faire. La notion populaire d'une Septante grecque ne tient pas
     devant ces faits, elle est un mythe (voir: La  Septante Mythique).  Ceci garantissait la  transmission orale des
     textes puisque l'expression vocale était exclue de cette restriction. Cela nous indique que le Grec commun de
     l'époque, utilisé par l'apôtre Paul et ses assistants, était teinté d'expressions hébraïques  qui reflétaient les
     mœurs du temps  associés  à  la nation d'Israël  et  non à  ceux  de la  nation  Grecque, et cette  réalisation est
     essentielle dans la traduction du Grec au français ou en n'importe quelle autre langue, car nous ne pouvons
     pas comprendre le sens des termes grecs selon les notions du peuple Grec traditionnel, mais selon les règles du
     peuple Judéen de cette période de l'histoire.


     Une telle réalisation complique beaucoup la compréhension de la traduction des textes grecs  du Nouveau
     Testament, car la grande majorité des traducteurs ne prennent pas cela en considération, ils en ignorent même
     la réalité. En fait, la grande majorité des traducteurs ne sont même pas chrétiens, plusieurs  rejettent
     l'inspiration des Saintes-Écritures et d'autres nient la divinité de Christ. Ils interprètent les textes d'après les
     principes de l'éclectisme et selon les mœurs grecques, et non selon les mœurs hébraïques, tout comme le font la
     majorité des gens qui se disent chrétiens. Le résultat d'une telle approche linguistique n'est pas sous  la
     direction du Saint-Esprit et occasionne inévitablement des fausses conclusions qui ne peuvent faire autre que
     de produire des perturbations dans l'enseignement qui en résulte. Il faut se le mettre dans la tête une fois pour
     toutes, le Grec du Nouveau Testament n'est pas le Grec de la nation de ce nom, mais une forme commune de
     cette langue (le Koinè) qui rejoignait la forme commune du peuple hébraïque ou l'araméen, Ceci veut dire que
     toutes traductions des textes du Nouveau Testament doivent absolument prendre cela en considération, si elles
     veulent demeurer fidèles au sens réel des expressions des significations sur les termes utilisés pour décrire la
     révélation de Dieu. Comment pouvons-nous comprendre la Parole de Dieu autrement à moins d'avoir  un
     mandat pour la déformer et séduire les gens afin d'obtenir le monopole de leur foi et de leur conscience? Voila
     l'utilité essentielle des codes de la Concordance Strong, elle donne au commun du peuple la capacité de
     connaître la vérité sur la source de leur foi qui provient des Saintes-Écritures: «La certitude vient donc de ce
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