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sur ces hontes. Pour couvrir Stepinac, il faut
découvrir les évêques Saric, Garic, Simrak, les
prêtres Bilogrivic, Kamber, Bralo et consorts, - il
faut découvrir les Franciscains et les Jésuites,
et, finalement le Saint-Siège. Laissons à sa
«bonne
conscience»
cet
invraisemblable
archevêque, ce primat de Croatie censément
démuni de toute autorité, qui se disait
métropolite sans l'être, à ce qu'on nous assure,
et, pour comble de paradoxe, ouvrait les portes
en les fermant. Mais à côté de ce fantastique
prélat, il y en avait un autre, bien consistant
celui-là et même corpulent, le R.P. Marcone, le
représentant personnel de Pie XII. Ce «Sancti
Sedis legatus» était-il lui aussi dépourvu de
toute autorité sur le clergé croate ? Mystère! Car
le «dossier» si bien expurgé ne fait pas la
moindre mention de ce haut personnage, et l'on
pourrait ignorer jusqu'à son existence, si l'on
n'était pas mieux informé par ailleurs,
notamment par certaines photographies qui le
représentent officiant à la cathédrale de Zagreb,
trônant au milieu de l'état-major oustachi, et,