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rebaptême furent très rares dans le «territoire de
l'archidiocèse de Zagreb(92 bis).
Malheureusement, les statistiques disent tout
autre chose. Nous l'avons signalé plus haut: «...
Dans le seul diocèse de Gornji Karlovac,
dépendant de l'archevêché de Zagreb, on compta
40.000 rebaptisés». Ces résultats, évidemment,
ne pouvaient être obtenus que par des
conversions massives de villages entiers, comme
Karnensko, dans ce même archidiocèse de Mgr
Stepinac, où nous avons vu 400 brebis égarées
rentrer le même jour au bercail de l'Église
romaine, de façon «spontanée et sans aucune
pression des autorités civiles et ecclésiastiques».
Mais pourquoi dissimuler ces chiffres ? On
devrait s'en faire gloire, plutôt, s'ils étaient
vraiment dus aux «sentiments de charité» du
clergé catholique croate, et non à l'exploitation
cynique de la terreur.
En vérité, il n'est pas seulement transparent, il
est bien court aussi le voile qu'on essaie de jeter