Page 109 - Nos bibles modrnes falsifiees
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Au IV siècle, le grec laisse la place au Latin. Le pape
e
Damase, commande à Jérôme son secrétaire une Bible en
latin pour supplanter les textes qui circulaient et que l'on
appellera Vestus Latina, vielle latine. Jérôme réalise tout
d’abord le Nouveau Testament, mais lorsque qu'il
entreprend la traduction de l'Ancien, il est confronté aux
apocryphes de la Septante. Cet homme a un grand savoir,
aussi il écrira à Damase que s’il a “traduit ces fables, ce
n’est que pour se prêter aux préjugés du peuple; mais qu’il
les a marqués d’un style afin, en quelque sorte, de les
e
égorger”. Mais c’est au concile de Trente au XVI siècle,
que la Vulgate fut déclarée comme version officielle de
l’Église romaine. On prit soin de retirer la note
d'introduction de Jérôme au sujet des livres apocryphes et
on les appela deutérocanoniques. Voici un extrait de la
note de Jérôme qui a été retirée: “Tout ouvrage qui ne
figure pas parmi les vingt-quatre livres de la Bible
1
hébraïque, doit être considéré comme apocryphe, c’est-à-
dire non canonique”.
1. Initialement on en comptait 22 ou 24 mais il s’agit
toujours des mêmes écrits regroupés de façon différente.
Par exemple, les douze « petits prophètes » ne comptaient
que pour un livre dans les anciennes éditions.
Jusqu’à aujourd’hui, toutes les bibles catholiques sont
basées sur la Vulgate et conservent donc ces livres. Ni
Jésus, ni les apôtres, ne les ont mentionnés ou s’en sont
servis et Flavius Josèphe (37-100) un historien juif
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