Page 308 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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page à la Révélation écrite et ne jette un quelconque
discrédit sur les estimables qualités de celle qui fut la mère
du Sauveur, ni sur la part importante qui fut la sienne dans
le plan de Dieu pour cette occasion. Mais de là à en faire
l’Immaculée Conception, la Mère de Dieu et de l’Église, la
Reine des anges et du ciel, la Co-rédemptrice, la Médiatrice
de toutes les grâces et, par voie de conséquence, lui
reconnaître une action dans l’Église actuelle, il y a une
monstruosité doctrinale à laquelle nous nous opposons
farouchement.
Quelqu’un demandera pourquoi nous soulevons ici cette
question ? Parce qu’elle permet de faire un rapprochement
avec le sujet débattu. A cet ami qui m’a dit un jour: "Le don
des langues, c’est biblique, non !", je lui ai simplement
répondu par une question semblable: "Et Marie, c’est
biblique, non ?". Pas plus que l’historicité de la vierge
Marie, personne ne songe à contester la réalité
biblique et historique du don des langues, ni l’action ni
la place qu’il a eu dans l’Église. Il était au nombre des
dons miraculeux comme ceux de prophétie et de
connaissance qui ont présidé à la rédaction des Écrits
inspirés du Nouveau Testament et dont personne ne
nie qu’ils ont cessé. Nous croyons avec Paul qu’il n’était
pas un signe pour les croyants. Nous croyons, toujours
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