Page 279 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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l’ON POUVAIT ADRESSER A MARIE comme la voient les
catholiques mais comme une louange à Dieu pour le service
de cette humble servante". Quelque peu tirée par les
cheveux que soit son explication, le fait est qu’il s’adressait
à elle. Faut-il rappeler qu’au-delà de ce très grave péché
doctrinal, on y trouve le péché d’abomination qui consiste à
s’adresser à l’esprit d’une morte. Et cette morte fut-elle une
sainte ne change rien à une affaire qui a des senteurs de
nécromancie (Deut. 18). Comme l’avait très bien compris en
son temps D. Cormier, l’esprit qui pousse les âmes dans
cette direction ne peut pas être le Saint-Esprit.
Non, l’erreur n’est jamais gratuite. Il y a toujours une
relation de cause à effet. Une doctrine qui tord les textes de
l’Écriture, qui en passe d’autres sous silence et qui privilégie
l’expérience à la Bible peut, dans l’immédiat, paraître
agréable au palais, mais elle finira par être amère aux
entrailles. Les pères du parler en langues ont mangé des
raisins verts et maintenant les dents de leurs enfants sont
agacées. Nous venons d’en donner un aperçu; voyons où
cela va conduire à plus longue échéance.
L'esprit qui Tue
Toujours ramener quelqu'un à la lettre de l'Écriture, c'est
courir le risque d'être accusé de légaliste.
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