Page 116 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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plante à Nicot. Il en aura d’autant moins envie que la drogue aura
passé dans son sang et dans son mode de vie sans que sa
conscience en soit alertée. Pourquoi se repentirait-il d’un lien que
son entourage approuve ou en tout cas ne désapprouve pas ?
* L'usage du tabac n'a aucun rapport avec les dons occultes du
parler en langues et ses interprétations. L'auteur fait preuve de
pharisianisme, il exagère les faits. Le tabac est peut être nocif
pour la santé du corps, mais «ce n'est pas ce qui entre par la
bouche qui souille l'homme, mais ce qui sort de son cœur».
Idem pour le catholique qui ne peut se séparer d’une mondanité
qui lui est tellement naturelle que sa vie religieuse en est
imprégnée. Du porche de l’Église il passera sans transition à la
porte de la taverne d’en face, y jouera aux cartes avec les amis,
pointera le tiercé ou le loto sportif, poussera la chansonnette en
trinquant avec son curé qui lui confiera l’organisation du prochain
bal paroissial. La mondanité ambiante qu’il partage, l’empêchera
de prendre conscience de son état de perdition. Il croira de bonne
foi plaire au Bon Dieu et ajouter une bonne œuvre à la fabrication
de son salut. Comment ouvrirait-il la porte de la repentance ? La
clé en a été enlevée par son directeur de conscience ! Le
Seigneur est le seul directeur de la conscience. N'est-il pas assez
puissant pour délivrer de la perdition qui il veut et quand il veut ?
à moins que la personne soit réprouvée. Le légalisme de l'auteur
est aberrant concernant ces choses, il s'éloigne du sujet en
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