Page 327 - LES SOCIÉTÉS SECRÈTES
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QU'EN EST-IL DES SERBES ?
La campagne de conquête entreprise par les Serbes n'aurait pas été
possible si ces derniers n'avaient pas été couverts par Moscou et
par l'administration Bush. LAWRENCE EAGLEBURGER, à l'époque
adjoint au ministre des Affaires étrangères et partenaire éminent de
l'entreprise consultante des "Kissinger Associates", veilla,
récemment, avec un autre partenaire Kiss-Ass, LORD CARRINGTON,
à ce que Belgrade ait les mains libres pour accomplir les nettoyages
ethniques et le génocide actuel. Afin de financer cette campagne, ils
créèrent les structures pour faciliter illégalement une arrivée
massive d'argent à Belgrade, ce qui devait permettre aux Serbes de
faire face aux frais d'importations d'armes, de pétrole et d'autres
marchandises. Dans les derniers dix-huit mois, des banques privées
de Belgrade proposèrent, à l'étonnement de tous, un taux d'intérêt
mensuel de 15% sur le dépôt de devises et 200% sur le dépôt de
dinars eu égard au taux d'inflation annuel de 25,000%. Étant donné
le chômage important et le grand nombre de personne sans
revenus, ces prestations d'intérêts furent une manoeuvre politique
pour contrecarrer l'insatisfaction croissante du peuple causée par les
conditions économiques difficiles entraînées par la guerre. Un
observateur déclarait à ce sujet: "Cette tactique sert à financer
discrètement un système d'aide sociale."
On découvrit des aspects de ces stratagèmes lorsque le banquier de
Belgrade Jesdomir Vasiljevic, de la "JUGO-SKANDIE-BANK", se
retira, en mars 1993, en Israël. Cette banque avait, selon les
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