Page 304 - LES SOCIÉTÉS SECRÈTES
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SADDAM HUSSEIN ET "DESERT STORM"
L'Irak venait juste de sortir d'une guerre insensée contre l'Iran qui
n'avait d'autre but que de permettre aux trafiquants d'armes
multinationaux de faire des bénéfices fantastiques. Au début des
années quatre-vingts, les États-Unis avaient avaient fait parvenir,
en effet, à l'Irak des renseignements erronés, soi-disant parvenus à
leur services secrets (nous en avons déjà pris connaissance) qui
suggéraient une victoire rapide contre l'Iran. Mais cette longue
guerre avait fortement épuisé l'économie irakienne (65 millions de $
de dettes rien qu'en 1989). La France avait été le principal
fournisseur d'armes après l'URSS. Le temps était venu, et d'après
la lettre d'Albert Pike, c'était la phase finale, de déclencher la
troisième et dernière guerre. Pour cela, il fallait susciter un foyer
de crise au Proche-Orient. C'était astucieusement pensé, car d'après
l'Apocalypse de saint Jean, la dernière bataille débutera au Proche-
Orient. Ainsi, les croyants mal informés de la géopolitique et
ceux qui sont fidèles à la Bible sont mis sur une mauvaise
piste en croyant que c'est le Jugement dernier. C'est pourquoi
on voulut tendre un piège à SADDAM HUSSEIN. Il devait fournir à
l'Angleterre et aux États-Unis le prétexte pour une intervention
militaire, soi-disant pour assurer l'approvisionnement du monde en
pétrole. En juin 1989, une délégation composée d'Alan Stoga
(Kissinger Assoc, Ltd.), de membres des comités de direction de
Bankers Trust, Mobil, Occidental Petroleum, etc. se rendit à Bagdad
sur l'invitation de Saddam Hussein. Ils rejetèrent le projet du
barrage Badush qui aurait rendu l'Irak indépendant de
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