Page 76 - LES RUSES DE SATAN
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L'accentuation exagérée de la «sécurité éternelle» conduit aussi à la
déformation des explications de l'Écriture. Ainsi, j'ai souvent
entendu dire aux États-Unis que le roi Saül n'avait pas été rejeté,
quoique l'Écriture le dise sans équivoque. Moïse témoigne du fait
que ceux qui ont des relations avec les morts sont en abomination à
l'Éternel et seront exterminés (Deutéronome 18:10-12). Saül
rechercha la femme spirite d'Endor et il tut rejeté par Dieu.
Un pasteur baptiste au Canada, homme fort connu, et que je
connais bien, se permit une explication grotesque de l'Écriture.
Il déclara: «Judas, qui a trahi son Maître, n'était pas perdu; il
avait seulement perdu sa récompense et sa couronne». Mais
l'Écriture dit que Judas était le fils de perdition (Jean 17:12).
Une autre spécialité anglaise est la prétention que Jésus, aux
noces de Cana (Jean 2), n'a pas changé l'eau en vin mais en jus
de raisin.
Ici aussi un malentendu doit être repoussé. Il va de soi que nous
devons agir par tous les moyens contre le mauvais usage de l'alcool.
Mais cela ne signifie pas qu'en le faisant nous devons enlever son
sens à la Bible. Examinons le problème qui concerne le fond dans le
Nouveau Testament d'après les «textes du vin» mis à notre
disposition, et ensuite philologiquement.
Une première allusion nous parvient par la réaction de
l'ordonnateur du repas (Jean 2:10). Il disait avec étonnement: «Tout
homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est
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