Page 385 - LES RUSES DE SATAN
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évêque a déjà mentionné cela dans sa lettre d'accompagnement. Je
ne crois pas cela. Pour moi c'est tout au plus un cas d'hystérie, à
vrai dire une forme que jusqu'à maintenant je ne connaissais pas».
Ensuite il me demanda aussi mon opinion. Je lui adressai une
autre question: «Savez-vous si cette femme s'est occupée de magie
ou de spiritisme»? On affirma qu'oui. Alors j'exprimai mon opinion,
c'est-à-dire que nous avions ici un cas de possession devant nous.
Plus tard, j'appris encore que cette femme s'était vouée au diable
avec son sang.
Il est entièrement compréhensible que des hommes de science
craignent de reconnaître un cas de possession. La possession n'est
pas un concept médical mais religieux. Ce que l'on ne comprend
pas, c'est que la plupart des théologiens se laissent mettre à la
remorque des psychiatres et des psychologues. Par là nous voulons
dire non seulement les théologiens modernistes mais aussi certains
qui dans l'Église de Jésus jouissent d'une bonne réputation. C'est
ainsi que par exemple le Prof. Vicedom, en présence de deux mille
cinq cents personnes réunies dans l'église Michaël à Hambourg,
déclara: «Le démoniaque est le moins qu'humain et le plus
qu'humain en nous». À ce moment-là Friedrich Heitmüller vivait
encore. Dans sa salle Holstenwall No. 21 il essaya de corriger
Vicedom et il dit: «Le démoniaque n'est ni le moins qu'humain ni le
plus qu'humain mais l'en dehors de l'humain».
La proscription par la «future» science est aussi la raison pour
laquelle un théologien risque à peine d'écrire un livre sur la
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