Page 384 - LES RUSES DE SATAN
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POSSESSION DÉMONIAQUE


               Cela  date de plus  de  vingt ans. Le  Prof.  Bender m'avait  invité à

               parler du problème de la possession dans son institut à Freiburg.

               Quelques psychologues, théologiens catholiques et un Professeur de

               la clinique psychiatrique avaient été invités. Après la conférence il y


               eut une  discussion au sujet  d'une patiente de la clinique

               psychiatrique  laquelle  montrait  des  signes  de  maladie  qui  étaient

               étrangers au  psychiatre. La  patiente  pouvait soudainement se

               mettre  à  crier  et  elle  déclarait  qu'elle  était  battue  par  des

               puissances invisibles. Des marques de coups se montraient sur le

               corps. Une autre fois elle semblait écrasée par un gros serpent. Les

               sinuosités du serpent furent photographiées  par  l'assistant d'un

               médecin. Le psychiatre  déclara que ces apparitions  étaient  des

               «dermographismes»                conditionnés           psychologiquement                (des

               changements de la peau déterminés par l'âme). Une fois une garde-

               malade essaya de protéger la patiente et mit ses bras autour d'elle.


               Alors  la  garde-malade  fut  battue.  Le  psychiatre  expliqua  cela
               comme étant  une  induction psychologique (transmission).  Parfois


               des  voix  d'hommes  parlaient,  venant  de  la  patiente,  lesquels  se

               faisaient  passer pour sept  démons. Le  psychiatre appelait cet

               événement  une  (fission)  de  l'inconscient  en  sept  parties

               indépendantes. De  temps en  temps des  phénomènes de voyance

               apparaissaient  aussi.  Le  professeur  demanda  leur  opinion  aux

               théologiens catholiques présents. Ils déclarèrent:  «C'est  de  la

               possession». Le psychiatre était un peu énervé et il répondit: «Votre


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