Page 276 - LES RUSES DE SATAN
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père Daniel la grâce que par son service des milliers se sont
convertis. Il est clair que de telles expériences spirituelles sont
encore une œuvre de la grâce de Dieu et non l'œuvre de l'homme.
Mais beaucoup de croyants, avec leur orgueil et leur désobéissance,
sont au chemin du Seigneur. Il fut donné à Daniel de gagner aussi
bien des académiciens que des mendiants, des Hindous haut placés
aussi bien que des criminels. Comme jeune homme il avait reçu
l'intercession et la bénédiction du Sadhou Sundar Singh. Un jour,
le Seigneur donna au célibataire l'ordre d'épouser une certaine fille
Hindoue. Daniel se défendit en disant: «Seigneur veux-tu me tenter?
Je ne marierai pourtant pas une fille païenne». Le Seigneur ne lui
laissa aucun repos. Par quelques signes au moins il voulait
connaître la volonté du Seigneur et le suivre. Sa jeune femme
devint, après un temps très court déjà, une chrétienne convaincue.
Naturellement, c'est là un chemin peu ordinaire. Moi-même, je n'ai
jamais donné, sur la base de 2 Corinthiens 6:14, le conseil à un
homme croyant d'épouser une fille incroyante. Et pourtant la Bible
n'est pas un livre de loi et de casuistique. Si cette liaison était la
volonté de Dieu, alors même le rédacteur de «Biblical Evangelist» ne
peut s'agiter. Dieu a richement béni cette liaison, comme cela peut
être lu dans la biographie de Daniel. En Allemand, cela se trouve
dans le livre Jésus sur tous les Continents; en anglais on le trouve
dans -La vigne de Dieu (The Wine of God). Ne pas mentionner,
même par un mot, l'œuvre puissamment bénie d'un homme de
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