Page 224 - LES RUSES DE SATAN
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Branham devient visible. Il dit une fois, il y a des années, à son
interprète, le pasteur Ruff: «Quand mon ange ne donne pas le signe,
je ne puis guérir». Comme Ruff observa plusieurs fois des choses
spirites au service de Branham, il l'abandonna. Ces «anges» ainsi
nommés d'Edwards et de Branham sont de mauvais esprits sous
l'aspect de la lumière. Nous nous trouvons en face, ici comme dans
beaucoup d'autres domaines occultes, du fait que le diable paraît
comme ange de lumière (2 Corinthiens 11:14).
Une preuve inverse est le fait qu'Edwards, aussi bien que Branham,
ne pouvaient guérir quand des hommes nés de nouveau se tenaient
devant eux, lesquels s'étaient recommandés à la protection de
Jésus. Chez Branham j'en ai moi-même fait l'expérience. Lorsqu'il
parla à Karlsruhe et à Lausanne, il se trouvait parmi ses auditeurs
des chrétiens vraiment croyants, — j'appartiens aussi à leur
nombre —, qui prièrent de la manière suivante: «Seigneur, si cet
homme possède ces forces de ta part, alors bénis-le et emploie-le,
mais si ces dons de guérison ne viennent pas de toi, alors empêche-
le». Qu'est-il arrivé? Dans les deux cas Branham déclara sur la
tribune: «Il y a des forces perturbatrices ici, je ne puis rien faire».
Cet événement me fut aussi souvent révélé dans les conversations
de confession. Le Dr. Trampler, à Münich, était aussi un guérisseur
spirite. Deux femmes croyantes étaient assises et priaient pendant
ses consultations. Toutes les deux se firent dire: «Avec vous, je ne
puis rien faire. Retournez chez vous».
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