Page 50 - Les jours de Noé et du Déluge
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«`ets», terme qui provient de «`atsah» et dont la signification est de
«fermer», c'est à dire «d'arrêter, d'assurer», de «produire une
ouverture de communication entre deux principes afin d'en
déterminer le sens; de se rendre à l'évidence de ce qui est prouvé
comme étant certain.». L'arbre de la vie est donc la nature
divine qui donne l'assurance de la vie éternelle dans sa grâce
souveraine. Tandis que l'arbre de la connaissance du bien et
du mal est l'assurance ou maîtrise de son destin qui
détermine les nécessités de la vie dans la progression de son
existence. Les deux sont des attributs du Dieu vivant et Tout-
puissant, des signes distinctifs et exclusifs de sa divinité qui
le désignent comme étant le Maître absolu sur toutes choses.
L'homme, dans son état d'innocence, est placé devant ces deux
attributs de la gloire divine pour en contempler les merveilles qui
remplissaient sa vie, et non pour s'en approprier. En d'autres
mots, il était interdit d'en manger les fruits. L'homme avait été
créé comme serviteur afin d'entretenir ces aspects de la grâce
comme étant essentiels à son existence. Ainsi il est écrit:
«L'Éternel Dieu prit donc l'homme et le plaça dans le jardin
d'Éden, pour le cultiver et pour le garder.» (Genèse 2:15). Il se
trouvait plusieurs autres arbres dans le jardin de la grâce, celui
de la sagesse, de la compassion, de la résignation, de la joie, de la
paix, de la fidélité, de la douceur, de la tempérance, etc. De ces
arbres il était permis de manger, mais non de l'arbre interdit des
attributs de la gloire de Dieu (Genèse 2:16,17) réservés
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