Page 22 - Les jours de Noé et du Déluge
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la planète. Sur la Terre d'alors, pas de caps glaciaires aux pôles et
l'on aurait retrouvé un climat tempéré, voir tropical partout,
même dans les régions arctiques et antarctiques (là où il est très
froid aujourd'hui).

Selon la compréhension biblique de Whithcomb et Morris, les
conditions atmosphériques auraient considérablement changé
depuis la création. Ils reconnaissent que si toutes les eaux
contenues dans les nuages tombaient sans interruption
aujourd'hui, cela ne provoquerait pas un cataclysme mondial de
l'ampleur du déluge biblique. Mais quelles sont donc les
différences auxquelles ils font référence? Premièrement, les eaux
d'en haut (Genèse 1:7) ne feraient pas référence aux nuages
comme nous les connaissons aujourd'hui. Plusieurs indices
bibliques parlent en ce sens. Ici, il ne s'agirait pas de l'évaporation
mais d'une voûte stable en elle-même: «Et Dieu fit l'étendue, et il
sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux
qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi» (Genèse 1:7).
Une première lecture rapide nous fait penser naturellement aux
nuages. Mais le texte peut tout aussi bien parler de deux vases
non communiquant: «Il sépara». Il ne pleuvait pas comme
aujourd'hui sur la terre. Un second texte de la Genèse explique
ce phénomène relié à la croissance des végétaux: «l'Eternel Dieu
n'avait pas fait pleuvoir sur la terre [...] Mais une vapeur s'éleva de
la terre, et arrosa toute la surface du sol» (Genèse 2:5-6). Le verbe
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