Page 52 - L'apostasie au Quebec
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l'Inspiration perpétuelle de la Parole de Dieu et doivent être rejetés

               et condamnés comme une secte dangereuse et anti-chrétienne (voir

               La Bible Authentique: Quelle Version).



               La  Dîme  ou  l'Évangile  de  la  Prospérité:  La  pratique  de  la  dîme

               telle qu'elle est enseignée dans les églises Baptistes et ailleurs est


               une habitude consistante à donner un dixième de tout son revenu

               (brut)  (c'est  à  dire  de  tout  ce  que  l'on  gagne  chaque  mois  avant

               toute autre dépense) au cours d'une réunion de culte. Deux points

               importants  sont  à  envisager.  Dans  ces  prétendues  églises  la  dîme

               n'est pas seulement un moyen de donner mais aussi de recevoir; la

               dîme  étant  considérée  comme  l'assurance  que  Dieu  répandra  sur

               nous  en  retour  la  bénédiction  de  cet  "acte  de  foi".  Dans  certaines

               églises toute personne qui ne donne pas la dîme ou qui la donne à

               moitié  est  considérée  comme  volant  Dieu;  et  ainsi  elles  exercent

               toutes sortes de manipulations et de pressions sur les membres

               pour semer la crainte en eux et vider leurs poches. La pratique

               de la Dîme, de donner un dixième de ses gains aux dirigeants d'une

               église  locale  quelconque,  est  le  moyen  d'exploitation  par


               excellence utilisé par la secte Baptiste. Plus précisément, elle peut

               être  désignée  comme  "l'Évangile  de  la  Prospérité";  un  principe

               d'intimidation  par  lequel  une  direction  parasite  vole  subtilement

               l'argent  des  membres  d'une  assemblée.  On  l'utilise  premièrement

               pour payer les salaires des Ministres, Pasteurs et Évangélistes; ces

               paresseux  qui  ne  veulent  point  travailler  honnêtement  pour

               subvenir à leurs propres besoins, et qui maintiennent un ministère
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