Page 49 - L'apostasie au Quebec
P. 49

le vin: oinos. Pour le jus elle a une liste de quatre mots: to hygron,

               soit extrait de fruits et aussi des corps; chymos, chylos, opos, soit

               jus  de  fruit  et  jus  de  plantes...  Pourquoi  est-ce  que  sous

               l'inspiration  du  Saint-Esprit  aucun  de  ces  quatres  mots  pour  jus

               n'a été choisi, mais que l'unique mot oinos pour vin a été pris ? Il en

               advient que ce n'est pas seulement ceux qui abusent de l'alcool qui


               sont  alcoolique,  mais  ceux  qui  le  craignent  et  qui  imposent  leur

               point  de  vue  légaliste  à  d'autre.  Dans  leur  Confession  de  Foi,  les

               Baptistes disent que "la Bible est l'autorité finale en toute matière

               de  foi  et  de  pratique".  Si  tel  était  le  cas,  ils  ne  tordraient  point  le

               sens  du  mot  "oinos"  (vin)  pour  lui  donner  celui  de  "jus".  Ainsi

               l'hypocrisie  mensongère  de  leur  manipulation  textuelle  est

               dévoilée  par  une  coupe  de  vin.  En  plus,  cela  nous  indique  que

               l'autorité  finale  des  Baptistes  n'est  pas  la  Bible  mais  leurs

               prétentions de ce qu'elle dit dans le but de se justifier.



               Le Repas disjoint de la Cène tronquée: Dans leur célébration de

               la  Cène  ou  Repas  du  Seigneur,  les  Baptistes  apportent  dans  une

               espèce  de  casserole  catholique,  pleins  de  petits  morceaux  de  pain


               séparés et plein de petites coupes de jus de raisin séparés. Par leur

               Repas  du  Seigneur,  leur  Communion  Mystique,  ils  proclament

               qu'ils sont séparés les uns des autres et séparés de Christ. De plus,

               ils  en  font  un  mysticisme,  se  recueillant  et  faisant  un  examen  de

               conscience avant de prendre leur  saint  sacrement qu'ils nomment

               une  ordonnance  symbolique,  qu'ils  ne  doivent  ni  boire  ni  manger

               "indignement",  comme  il  est  écrit  dans  1  Cor.  11:27.  Ainsi  leur
                                                             47
   44   45   46   47   48   49   50   51   52   53   54