Page 42 - VERSIONS ET R

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considérons l’insertion des trois témoins célestes, nous
voyons ces deux aspects à l’œuvre. Dans l’aspect divin,
Dieu dirigea Érasme sous sa divine providence à
sélectionner cette lecture de la Vulgate Latine et à l’insérer
dans le Texte Reçu. Dans l’aspect humain, nous voyons
qu’Érasme n’ajouta pas les trois témoins célestes dans la
première édition de son Nouveau Testament Grec de 1516,
sous la base que cette lecture se trouvait uniquement
dans la Vulgate Latine et non dans aucun manuscrits
grecs connus de ce temps. Mais pour réconforter les cris
d’indignations qui s’élevèrent, il déclara qu’il était pour
ajouter ce passage si on pouvait lui présenter un seul
manuscrit Grec qui la contenait. Lorsqu’un tel manuscrit
fut découvert peu après, il inséra ce passage controversé
dans sa troisième édition de 1522, et ainsi cette lecture
trouva une place permanente dans le Texte Reçu.
Le manuscrit utilisé pour renverser sa position semble
être le numéro «61», un manuscrit du 15ie ou 16ie siècle
qui se trouve maintenant au «Trinity College» dans la ville
de Dublin en Irlande. Plusieurs critiques croient que ce
manuscrit fut écrit à Oxford vers 1520 dans le but
spécifique de renverser la décision d’Érasme, ce
qu’Érasme lui-même suggéra dans ses notes. Mais la
lecture des trois témoins célestes ne se trouve pas
uniquement dans ce manuscrit suspect de ce temps, il se
trouve aussi dans le Codex Ravianus, dans la marge du
manuscrit «88», et dans celui du manuscrit «629». Même si
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