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préceptes, laquelle consistait en ordonnances; afin qu'il formât en
lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la
paix; Et qu'en détruisant lui-même l'inimitié, il réconciliât avec
Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps.»; Eph.
3:5,6 «Mystère qui n'a pas été manifesté aux enfants des hommes
dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant,
par l'Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes; Savoir, que les
Gentils sont cohéritiers, et qu'ils font un même corps, et qu'ils
participent à sa promesse en Christ par l'Évangile» (voir: Israël est
l'Église). Ainsi s'écroule cette fausse doctrine sur le roc de la
Parole de Dieu. Il est étrange de voir qu'après avoir durant de
longs siècles été presque mise en oubli, la doctrine de l'enlèvement
de l'Église a bénéficié d'un intérêt renouvelé vers la moitié du 19°
siècle, à l'époque de la naissance du Sionisme (voir: Histoire
cachée du Sionisme ainsi que Les Khazars et Israel).
La raison d’être du dispensationalisme
Selon C. Ryrie, le dispensationalisme répond à trois nécessités: 1)
opérer des distinctions dans la Bible; 2) établir une philosophie de
l’Histoire; 3) employer une herméneutique cohérente.
Quant à une herméneutique cohérente (principes d’interprétation),
nous sommes d’accord, et nous traiterons ce point plus en détail.
Toutefois, opérer des distinctions dans la Bible doit être la
conséquence de l’enseignement de la Bible, et non un principe
préalable, comme le suggère le titre d’un ouvrage de Cyrus
Scofield: Découpant droit la Parole de Vérité. De même la
philosophie de l’histoire ne doit pas être un principe
d’interprétation, mais découler directement du message des
Saintes-Écritures. Car il convient de ne pas lire les Écritures dans