Page 267 - LES 70 SEMAINES DU PROPHÈTE DANIEL

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L'apôtre Paul était l'un de ces messagers qui souffraient ainsi de
leurs mains. Parlant de cette méchanceté des Juifs, il a dit: "Qui
ont tous deux tué le Seigneur Jésus et leurs propres prophètes et
nous ont persécutés, et ils ne plaisent pas à Dieu, et sont
contraires à tous les hommes, nous interdisant de parler aux
païens afin qu'ils soient sauvés, POUR REMPLIR TOUJOURS LA
MESURE DE LEUR PÉCHÉ. POUR CELA LA COLÈRE EST VENU
SUR EUX À L'EXTRÊME" (1Th 2:16).
Ainsi, nous sommes clairement informés, à la fois par le Seigneur
lui-même, et par son serviteur Paul, (1) que le péché et l'iniquité
de cette génération de Juifs vont bien au-delà des mauvaises
actions de leurs pères; et (2) que la "colère" qui allait alors être
répandue sur eux devait être "à l'extrême".
Tels sont les faits de la question, nous demandons, premièrement,
s'il doit y avoir une génération future de juifs sur laquelle tombera
une plus grande tribulation, quelle en sera l'occasion? et quel doit
être le crime pour lequel cette future génération d'Israélites doit
être punie? Quel crime peuvent-ils commettre qui serait en
quelque sorte comparable à celui de trahir et de crucifier leur
Messie?
Deuxièmement, si une punition aussi terrible attend encore la
«longue race affligée d'Israël», comment se fait-il que toute
prophétie qui parle de l'avenir de Dieu qui traite de ce peuple,
n'offre pas la perspective de la colère, mais de la miséricorde? Car
nous ne sommes pas au courant de toute prophétie concernant le
reste d'Israël, qui donne tout soupçon d'une telle chose comme le
plus grand de tous les maux étant encore réservés pour eux, mais
plutôt la bénédiction par la foi de l'Évangile (cf. Ro 11:23).
Par exemple, nous avons dans Ésaïe 51 une prophétie qui a
manifestement son accomplissement dans l'ère actuelle de