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En ce qui concerne la bénédiction promise du verset 12 (Da
12:12), on peut observer que Titus a immédiatement étendu la
clémence aux survivants et a libéré ceux qui avaient été liés par
les tyrans (Wars, VI, 9, 1).
Mais nous sommes d'accord avec Farquharson pour dire que la
bénédiction d'un genre supérieur est ici voulue. Car nous nous
souviendrions de paroles pareillement parlées par le Seigneur
quand, se référant à la même période de détresse inégalée, Il a dit:
«Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé» (Mt 24,13).
M. F. dit: "Il est incontestable que c'est sa promesse aux fidèles et
persévérants et obéissants dans tous les âges de son Église, mais,
comme étant compris dans sa prédiction de la destruction de
Jérusalem, il a une référence spéciale à ceux qui doivent
supporter les épreuves propres au dernier. Il déclara: "Il s'élèvera
de faux Christs et de faux prophètes, et il fera de grands signes et
de grandes prodiges, si bien que c'était possible, ils tromperont les
élus eux-mêmes. Mais pour ceux qui devaient endurer toutes ces
épreuves, il y avait l'assurance d'une bénédiction spéciale.
En concluant nos commentaires sous cette rubrique, nous
observons que, dans la profonde préoccupation de Daniel
concernant ce temps de «la fin», sur lequel il s'est enquis avec tant
d'anxiété, nous voyons une raison supplémentaire et convaincante
pour considérer que la période en question était celle des
calamités inégalées qui devaient accompagner l'extinction de sa
nation et la destruction de la ville bien-aimée, comme prédit aussi
dans la prophétie précédente des Soixante-dix Semaines. Il est fort
improbable que Daniel ait montré une telle inquiétude concernant
la prétendue fin de quelque dispensation païenne lointaine
caractérisée par la large diffusion du savoir séculier, et par les
nombreuses automobiles et autres moyens de transport rapides
du présent. Daniel avait l'esprit du Seigneur Lui-même en