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aucun événement à la fin de celle-ci. Si, par conséquent, aucune
partie de la période déterminée n'est prise en compte, c'est la
prophétie elle-même, et non l'exposé de cet auteur, qui est
imputable. Mais le fait est que la prophétie compte d'abord
soixante-neuf heptades (qui ont atteint "le Messie") et ensuite elle
rend compte spécifiquement de l'heptade restant, et pour
l'ensemble, en disant ce qui devait arriver au milieu de celui-ci.
Ainsi, la prophétie (et l'exposition qui la suit) ne laisse aucune
part de la période prophétique non expliquée.
Toutefois le fait que
le ministère de Jésus fut d’une durée de trois ans et demi soutient
fortement que la dernière moitié de la soixante-dixième semaine est
aussi d’une même durée.
Ceux qui soulèvent la question ci-dessus doivent en outre
supposer qu'un événement prévu devait marquer la fin de la
dernière «semaine» de la période déterminée. Mais un coup d'œil
sur la prophétie elle-même suffira à montrer qu'une telle
supposition est contraire à ses termes. Car par les termes exprès
de la prophétie, l'apogée des choses qui y étaient prédites - c'est-à-
dire la mort, la résurrection et l'ascension du Christ - devait avoir
lieu, non à la fin de la dernière semaine, mais au milieu de la
semaine" (v.27).
Selon le verset 24, qui donne la substance de la prophétie sous
forme condensée, six choses spécifiées devaient se produire dans
une période mesurée de soixante-dix heptades, commençant,
comme le montre le verset 25, à partir du décret de restauration et
de construction de Jérusalem, que les choses nécessaires pour
leur accomplissement que le Christ devrait mourir, devrait se lever
à nouveau, et devrait s'élever au ciel. Du fait que soixante-dix
heptades sont mentionnées, il serait raisonnable d'en déduire que
le nombre entier (soixante-dix) serait nécessaire à
l'accomplissement complet de la prophétie; et cette inférence est
confirmée et établi une certitude pour ce qui suit immédiatement;