Page 33 - LE POISON SUBTIL DE LA TOLERANCE

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le mal. On ne construit pas une politique sociale
par validations successives de comportements
tolérés qui ne laissent pas d’être des maux, pour
les imposer, finalement, à la société toute entière
comme des idéaux de convivialité. L’agir humain
doit être gouverné par la raison droite qui lui est
impossible, vu sa nature humaine déchue et son
cœur tortueux, et celle-ci est mesurée par le vrai
et par le bien que l'homme détermine par lui-
même. Contre l’idéal de gastéropode ambiant
unisexe, il faut rappeler que juger est l’acte le
plus élevé et le plus parfait de l’intelligence
humaine dévoyée de la vérité. Si l’idéologie
dominante, pour servir ses fins, confond
résolument les actes et les personnes qui les
accomplissent, le christianisme les distingue
clairement. Il autorise à juger des personnes, de
leur for interne, de leurs consciences, de leurs
paroles, de leurs agissements, et s’agissant par
exemple du cas de l'immoralité des
homosexuels, ennemis de la femme, de la
famille, et de la société en générale, il invite non
à les respecter car on ne peut avoir de respect