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choisi un homme, qu'il préserva par sa grâce du déluge de
l'iniquité avant de le sauver du déluge des eaux (Bossuet, Disc.
sur l'histoire universelle, Paris, 1828). Celui qui devait être ainsi
épargné et devenir en conséquence le germe d'un monde nouveau
fut Noé «homme juste et parfait», dont la vertu était encore relevée
par le contraste des vices de ses contemporains et qui marcha
toujours «avec Dieu» (Genèse 6:9). Cette dernière louange n'est
donnée par la Bible qu'à un autre saint patriarche, Hénoch
(Genèse 5:22). L'Admirable Esprit des vivants fit connaître à Noé
son dessein de châtier les coupables et lui ordonna de construire
une arche dont il traça Lui-même le plan et indiqua la matière et
les dimensions; elle devait être, durant l'inondation, un lieu de
refuge et de séjour pour lui, pour sa famille et pour les animaux
qui seraient épargnés.
Dû à certaines positions insensées par rapport à l'arche, il importe
de mentionner qu'elle est une construction littérale gigantesque et
non un concept purement spirituel, ni un vaisseau spatial, ni une
planète ou lune quelconque. Dieu Lui-même en dressa le plan et
le donna à Noé par révélation pour la construction d'un navire
terrestre pour sauver certains de la race humaine terrestre, tous
les autres sur la terre autant que ceux qui habitèrent dans
l'espace planétaire, tous ceux qui avaient le souffle de vie dans la
Création périrent, dû à l'étendue universel de la catastrophe
occasionnée par la destruction de la planète Nod dont un