dire «une assurance» totale et sans réserve dans
l'accomplissement de la promesse de Dieu en Jésus-
Christ. Même qu'il est impossible de plaire à Dieu sans
cette assurance (v.6). En d'autres mots, sans assurance de
l'accomplissement de la promesse il n'y a pas de salut
possible. Une personne qui se dit née de nouveau et donc
sauvée qui n'aurait pas l'assurance de son salut ni
l'assurance d'être élue ne serait vraiment pas chrétienne,
elle ne ferait que s'illusionner l'être et c'est le cas pour un
très grand nombre qui ont été séduit par l'évangile du
libre-choix. Dans ce domaine plusieurs s'imaginent que la
foi est une faculté intellectuelle commune à tous les
hommes, ou encore une grande émotion qui agite leurs
pensées et leur donne l'impression qu'ils sont dans la
bonne voie. De telles notions sont entièrement fausses,
elles ne sont que des contrefaçons qui mènent
inévitablement à la perdition. La foi réelle est une grâce
(Actes 13:48; Éphésiens 2:8; Philippiens 1:29; 1 Pierre
1:21), c'est à dire «un don» de Dieu et cette grâce est
inconditionnelle, elle ne dépend d'aucun mérite de
l'homme, d'aucun effort ni contribution de sa part. Mais
soyons plus précis, la foi ou assurance dans
l'accomplissement de la promesse n'est pas la nôtre, elle
est celle de Christ qui était assuré d'accomplir son
ministère en faveur de ses élus en mourant sur la croix.
Cette foi ou assurance nous est donnée gratuitement par
l'Esprit de Dieu dans les mérites du sacrifice de la croix
qui nous sont attribués comme s'ils seraient les nôtres. En
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