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la sécurité nationale en conviennent. La
réaction ne se fit pas attendre.
Aux yeux du personnel des renseignements,
"tous les coups étaient bons". NSC 10/1 permit
la création d'un comité exécutif de coordination
ayant pour fonction de réviser les propositions
des projets secrets mais n'ayant pas mandat
de les approuver. Ce groupe avait aussi pour
tâche secrète de coordonner les projets
concernant les aliénigènes. Les directives NSC
10/1 et NSC 10/2 donnèrent lieu à une
interprétation particulière du rôle des
gouvernants. Elles semblaient sous-entendre,
en effet, que ceux-ci préféraient n'être mis au
courant de rien avant que les opérations
n'aient été accomplies avec succès. Une zone
tampon s'installa donc entre le président et
l'information. Si jamais des fuites venaient à
divulguer le véritable état des choses, le
président serait donc automatiquement couvert
par sa méconnaissance des faits et se