Page 1004 - Dictionnaire de la Bible de J.A. Bost 1849 - 2014

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2 Rois 18:17; Ésaïe 36:2, général des troupes de Sanchérib, envoyé de Lakis par son maître pour assiéger
Jérusalem, 712 avant J.-C. Arrivé près de la ville vers le torrent de Cédron, il conféra avec Éliakim et
d'autres délégués d'Ézéchias, qu'il étonna et qu'il effraya par l'audace de ses éloquentes bravades. Parlant
aux envoyés du roi de Juda, il voulait être entendu du peuple et des soldats, et c'est à eux bien plus qu'à
Éliakim qu'il s'adresse réellement. II insiste sur tous les motifs qui doivent engager Ézéchias à se
soumettre; il fait ressortir la faiblesse du royaume de Juda, divisé et mécontent des réformes religieuses,
la faiblesse de l'Égypte dont on songeait à réclamer le secours, les horreurs d'un long siège qui finirait
cependant par une capitulation, la protection divine acquise à l'Assyrie. Mais ses menaces comme ses
promesses furent inutiles, et après avoir probablement laissé Tarta et Rabsaris devant les murs de
Jérusalem, il retourna auprès de son maître au camp de Libna.
— Rabsaké, qui signifie en caldéen échanson, est plutôt un titre qu'un nom propre. Les officiers de la
maison royale en Orient, servent aussi comme officiers militaires du plus haut rang.
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RABSARIS,
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2 Rois 18:17, officier de Sanchérib, qui fut envoyé, avec Rabsaké, sommer Jérusalem de se rendre, et qui
resta sous les murs de la ville, après que Rabsaké fut retourné auprès de Sanchérib. Le nom de Rabsaris
qui signifie chef des eunuques, se retrouve encore Jérémie 39:13, où il doit être traduit comme désignant
la charge de Nébusazban et non comme le nom d'un personnage nouveau. Il est possible aussi que dans
le passage 2 Rois 18:17, il désigne un office plutôt qu'un nom propre.
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RACAL,
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ville de la tribu de Juda, 1 Samuel 30:29.
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RACHAB ou Rahab,
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femme chez laquelle les envoyés de Josué entrèrent à Jérico, et dans la maison de laquelle ils trouvèrent
un asile assuré contre les poursuites des gouverneurs de la ville, Josué 2:1; 6:17. Elle reçut en échange de
son hospitalité sa grâce et celle de sa famille, lorsque les Israélites se furent rendus maîtres de Jérico; un fil
écarlate, probablement une pièce d'étoffe de cette couleur pendue à sa fenêtre, servit à désigner aux
vainqueurs la maison qu'ils devaient épargner, comme dans la dernière nuit de la captivité égyptienne,
les poteaux des portes, teints de sang, arrêtèrent le bras de l'ange exterminateur qui se promenait sur le
pays. Elle avait cru au Dieu d'Israël et fut reçue comme prosélyte par la nation sainte, qui l'adopta; elle
épousa Salmon, et donna le jour à Booz, Ruth 4:21; Matthieu 1:5.
— Le livre de Josué la désigne comme une femme de mauvaise vie. Le Nouveau Testament, Hébreux
11:31; Jacques 2:25, tout en paraissant lui conserver le même titre, rend hommage à sa foi et à ses œuvres.
Répugnant à l'idée de compter une débauchée parmi les ancêtres de David et du Sauveur, les Juifs et les
chrétiens ont essayé de donner au mot grec et au mot hébreu, qui tous les deux désignent une courtisane,
mais qui, étymologiquement, peuvent aussi signifier une hôtelière, cette dernière signification. C'est ce
qu'ont fait en particulier les Targums et Chrysostôme. Mais il n'y avait pas d'auberges proprement dites
dans les anciens temps, comme dans l'Orient moderne on n'en rencontre pas partout non plus. Il faut
remarquer ensuite que Rahab était établie, qu'elle avait sa maison à elle, et que, dans l'énumération de ses
parents, elle ne fait cependant mention ni de mari, ni d'enfants; or, soit qu'elle ait été hôtelière, ou qu'elle
ne l'ait pas été, l'établissement d'une fille indépendante de ses parents est significatif, surtout si l'on tient
compte de la sévérité des mœurs orientales à l'égard des femmes honnêtes et de la facilité avec laquelle la
liberté des mœurs était interprétée en mauvaise part. L'usage de la langue est positif, et l'on ne voit nulle
part, quoi qu'il en soit de l'étymologie, les mots qui désignent Rahab désigner autre chose qu'une femme
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