qu'il fait du peuple de Dieu rappelle parfaitement celui que fait Néhémie, cf. Malachie 2:8; 3:10; et
Néhémie 13:10,30, etc. Le même parallèle pourrait s'établir dans tout le cours de l'histoire juive entre sa
mission des prophètes et la vie des rois, entre les paroles des premiers et les actes des seconds, entre Ésaïe
et Ézéchias, entre Jérémie et Josias. Malachie ajoute des menaces à ses reproches, et termine en annonçant
la venue du précurseur qui sera immédiatement suivie de celle du Messie.
— Si cet auteur n'est pas nommé dans le Nouveau Testament, il y est au moins cité à diverses reprises,
soit directement, soit indirectement;
— Voir: Matthieu 11:10; 17:10-12; Marc 1:2; 9:11-12; Luc 1:16-17; 7:27; Romains 9:13, etc.
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MALADIES.
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Malgré la salubrité du climat de la Palestine et des contrées environnantes, et quoique la régularité de la
vie et la sobriété soient presque un préservatif immanquable de tous les maux, il y a quelques maladies
qui se développent là comme ailleurs, qui rappellent aux habitants les conséquences du péché, et les
avertissent que l'homme n'est que poudre, que le temps passe, que la fleur se fane et tombe. Ce ne sont en
général que des maladies de courte durée. La langueur, la fièvre (chaude), les ulcères, la gale, la
gonorrhée, les hémorroïdes, la lèpre, sont nommées en plusieurs passages des livres de Moïse, Lévitique
15:3; 26:16; Deutéronome 28:22,27, etc. Les dysenteries en été, la fièvre au printemps et en automne,
paraissent avoir régné chez les Juifs, comme elles sont encore de nos jours en Orient les maladies de la
saison, Actes 28:8; Matthieu 8:14; Luc 4:39; Jean 4:52; cf. Burckhardt, Arab. 615, etc. L'Écriture parle encore
de coups de soleil, 2 Rois 4:19, d'hypocondrie et de mélancolie noire, 1 Samuel 18:10, mais les maladies les
plus communes étaient la lèpre, la cécité, la paralysie, les pestes, et dans le Nouveau Testament, les
maladies d'esprit ou possessions, q.v.
— La maladie dont le pays fut frappé sous Joram, 2 Chroniques 21:15, était probablement une longue et
violente dysenterie qui faisait de cruels ravages dans le corps, entraînait avec elle du sang et déchirait les
entrailles.
— L'hydropisie était bien connue, Luc 14:2. La gangrène, nommée 2 Timothée 2:17, est une espèce de
combustion froide qui commence quelquefois à la suite de coups ou de blessures, et qui ronge peu à peu
autour d'elle la chair et le système nerveux jusqu'à la mort complète (sphacèle) de l'organe attaqué; le
couteau peut seul arrêter les progrès de ce mal auquel sont comparés les faux docteurs, les fausses
doctrines et les disputes vaines,
— Voir: encore les articles spéciaux, Médecine, Nébucadnetsar, Vers, etc.
Les Juifs regardaient en général les maladies comme des châtiments divins, Job 7:20; Jean 5:14; 9:1, etc., et
l'Écriture nous les fait aussi considérer comme les suites du péché, Genèse 3:16. Jésus en parle comme en
étant le maître absolu, les envoyant ou les rappelant comme on ferait d'un serviteur, Matthieu 8:8, et c'est
à la possession des démons qu'est attribuée dans l'Évangile la cause de la plupart des maladies, Luc
13:11,16; Matthieu 17:13,18; 1 Corinthiens 5:5; 11:30; 2 Corinthiens 12:7; cf. Deutéronome 28:22,27; 7:15.
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MALCHUS,
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serviteur du souverain sacrificateur Caïphe; son nom se trouve Jean 18:10. Comme il allait mettre la main
sur Jésus pour le saisir, Pierre lui coupa l'oreille d'un coup d'épée, soit que l'oreille fût entièrement
détachée de la tête, soit qu'elle ne fût pas entièrement coupée; il est assez probable que saint Pierre avait
envie de lui couper la tête, dit Calmet. Mais Jésus qui donnait sa vie ne pouvait pas faire payer au
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