Page 727 - Dictionnaire de la Bible J.A. Bost

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Le voyage est fini, l'étoile aux ailes d'or
Sur l'humble Bethléem arrête son essor, etc.
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MAGIE, Magiciens,
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— Voir: Divinations, Enchanteur, etc.
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MAGOG,
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Genèse 10:2, fils de Japhet, et frère de Gomer, de Madaï, de Javan, de Tubal, de Mésec et de Tiras. Le
même nom se retrouve, Ézéchiel 38:2; cf. 39:6, comme celui d'un pays voisin de Mésec et de Tubal, et sur
lequel règne Gog: le texte de ces passages indique un pays situé vers le nord ou le nord-est. Les auteurs
orientaux font mention des peuples Jagoug et Magoug, comme habitant le nord de l'Asie et le nord-ouest
de l'Europe. Un mur qui, à partir de Der-ben, passe de la mer Caspienne à la mer Noire, et qui a été bâti
par un des rois de l'ancienne Perse contre les invasions des barbares du nord, porte le nom du mur de
Jagoug et Magoug.
— Les descendants de Magog sont probablement les peuples que les anciens nomment, d'une manière
générale, Scythes (Flavius Josèphe, Jérôme); Suidas l'entend des Perses; Braunschweig, dans un travail
très remarquable (Leipsig, 1833), croit que, de cette race, dérive le peuple des Mantchoux, qui a fait la
conquête de la Chine au dix-septième siècle.
La mention prophétique qui est faite de cette nation et de Gog, son roi, dans les passages cités d'Ézéchiel,
et Apocalypse 20:8, nous la représente comme une puissance formidable; c'est presque le paganisme
personnifié qui viendra, dans les derniers jours, livrer une dernière bataille au peuple de Dieu, pour
essayer de l'anéantir. La prospérité d'Israël le tentera, la piété de ce peuple l'irritera; sa faiblesse enfin, ses
villes sans murailles, ses portes sans verrous, ses habitants paisibles et sans méfiance, lui feront espérer
une victoire facile, un grand butin, un grand pillage; mais cette guerre contre les saints, que Magog
estimera devoir être la dernière, le sera, en effet, mais autrement qu'il ne le pense.
En prenant les armes, il renversera, comme Crésus, un grand empire, mais le sien: Dieu se révélera des
cieux; les tours et les murailles seront abattues; les montagnes seront renversées; tout ce qui respire sera
épouvanté; Magog et son roi seront détruits; Israël sera délivré; ce sera la lin des tribulations du monde;
les élus jouiront éternellement de leur victoire et d'un triomphe dont rien de fâcheux ne viendra plus
jamais ternir l'éclat, ou diminuer l'allégresse.
Tout ceci n’est toutefois que pure spéculation, doctrine erronée qui
se retrouve dans les sectes millénaristes, surtout parmi les évangéliques.
Le nom de Gog, Apocalypse 20:8, est employé librement et poétiquement pour désigner le pays, bien qu'il
soit le nom propre, ou peut-être le nom appellatif du souverain qui régnera sur Magog.
Il y a aussi de fortes probabilités que Gog et Magog se rapportent à l’ancien empire des Khazars qui était situé en
Ciscaucasie aux abords de la mer Caspienne. En langue persane, la mer Caspienne est nommée mer de Khazar
(daryâ-ye khazar –
دریای
خزر
). Sa désignation dans les langues turque et turkmène (Hazar Denizi) a la même
signification. Cette ancienne tribu de nomades qui forma un puissant empire fut détruite par les redoutables hordes
mongoles au milieu du XIIIe siècle. Nommés aussi «les faux Juifs», ses descendants combattirent pour la
restauration d’Israel en 1948 qu’ils fondèrent et où ils habitent encore présentement sous apparence juive. Le nouvel
Israel est en fait la nouvelle Khazarie sous couverture judaïque.
— Voir: sur ce sujet, Hævernick, Commentaire sur Ézéchiel, p. 594 et suivant.
- Voir Gog.
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