— Théodotion a en outre traduit, 1 Samuel 13:18, la vallée de Tséboïm par vallée des hyènes (cf. aussi
Néhémie 11:34); le Targum caldéen, lisant Tséphoïm, l'a rendu par vallée des vipères.
Calmet et quelques autres voient la hyène dans l'hébreu bath-yaaneh, Lévitique 11:19, mais,
— Voir: Autruche.
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HYMÉNÉE et Philète,
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1 Timothée 1:20; 2 Timothée 2:17, chrétiens apostats de l'Église d'Éphèse, qui voulurent faire du
rationalisme, et s'y prirent un peu tôt pour prêcher les vérités modernes; ils annonçaient que la
résurrection était déjà arrivée symboliquement, et par conséquent la niaient en la confondant avec la
régénération; leur parole rongea comme une gangrène, ils séduisirent la foi de plusieurs, et Paul livra
Hyménée à Satan.
— Mosheim voulait entendre deux Hyménée différents dans ces deux passages, mais il ne l'a pas prouvé.
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HYSOPE,
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plante de la famille des gymnospermes, de la classe des didynamia. Son calice à cinq feuilles est
cylindrique, et soudé par le bas; les pétales sont séparés, les étamines droites et distinctes; la fleur, d'un
bleu céleste, sort de la tige comme un épi; les feuilles un peu allongées en forme de lance sont dures,
odorantes et un peu amères; la tige a 0m,50 de haut dans nos climats; une racine unique, dure comme du
bois, pousse force surgeons. On trouve l'hysope en Suisse, en Allemagne et en France, sur les ruines et sur
les vieux murs; elle fleurit entre les mois de juin et d'août, et donne beaucoup de miel aux abeilles. En
Palestine elle acquiert une hauteur plus considérable que chez nous, et les soldats qui assistèrent à la mort
de Jésus, ayant pris une éponge, la mirent au bout d'un bâton d'hysope, Jean 19:29. L'ésob de l'Ancien
Testament est sans contestation l'hysope; la ressemblance du nom l'indique, et rien ne contredit cette
identité, cf. surtout Hébreux 9:19. On se servait ordinairement d'hysope comme d'aspersoir dans les
purifications; quand les Israélites sortirent d'Égypte, Dieu leur ordonna de tremper dans le sang de
l'agneau pascal un bouquet d'hysope, et d'en arroser le linteau et les deux poteaux des portes, Exode
12:22. Dans la purification des lépreux, on y joignait quelques branches de cèdre et un peu de laine
écarlate, Lévitique 14:4,6; en général cette plante paraissait avoir une réputation de sainteté et de pureté
lustrale qui la rendait l'emblème de la purification intérieure, Psaumes 51:9.
— Il est dit, 1 Rois 4:33, que Salomon avait composé un traité de botanique qui renfermait les plantes
depuis le cèdre du Liban jusqu'à l'hysope qui sort de la muraille, et plusieurs auteurs (Mishna Pésachim,
Fabricius, Morhoff, etc.) parlent de cet ouvrage comme s'ils l'avaient vu. Scheuchzer dit: «Ce qui me
paraît très sur, c'est que ce livre existe; il doit contenir un ample commentaire sur les plantes et les
animaux de l'Écriture, et toute la doctrine de la philosophie orientale.»
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