Page 1238 - Dictionnaire de la Bible J.A. Bost

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Pour ce qui concerne les villes de refuge et les villes des Lévites,
— Voir: ces articles.
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VIN.
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Quant à sa fabrication,
— Voir: Vignes.
Quant à son usage dans les festins et dans les sacrifices,
— Voir: ces articles et Libations.
— Actes 2:13, mentionne une espèce particulière de vin, renommée par sa douceur, et non du vin
nouveau, car ce n'était pas la saison; il est possible que chez les Juifs ce nom s'appliquât par excellence au
vin de sorek (ci-dessus, p. 442).
On ignore si les Juifs avaient, comme les Grecs et les Romains, l'habitude de mettre de l'eau dans leur vin;
Ésaïe 1:22; 2 Corinthiens 2:17, parlent de vin frelaté. Les Orientaux modernes boivent le vin à part, et l'eau
à part. Quoique le Talmud parle de vin mêlé d'eau, il est probable que les anciens Israélites cherchaient
plutôt à augmenter la force du vin au moyen de diverses épices, de la myrrhe, de l'opium, etc. Ésaïe 5:22;
Psaumes 75:8; Cantique 7:9. D'après Hitsig cependant, Ésaïe parlerait d'un mélange du vin avec de l'eau,
mais avec de l'eau chaude. Le vice de l'ivrognerie était commun chez les Hébreux, et soit que Noé connût
déjà l'usage du vin, soit qu'il l'ait inventé ou expérimenté le premier (ce qui n'est pas constant), il en a
légué les dangers à tous ceux à qui il a légué le vin; les prophètes en parlent fréquemment, Ésaïe 5:22;
19:14; 28:1; Osée 7:5; Jérémie 23:9; cf. Proverbes 23:20, et les livres historiques en rapportent quelques
exemples, 1 Samuel 25:36; 1 Rois 16:9. La loi même y fait une allusion, Deutéronome 21:20.
— Le vin était défendu aux nazariens et aux prêtres, pendant tout le temps qu'ils étaient occupés au
service de l'autel, Nombres 6:3; Lévitique 10:9. Les Récabites avaient reçu et accepté de leur père la même
défense, Jérémie 35.
Genèse 49:14, annonce que la tribu de Juda sera une terre abondante en bon vin, et c'est sur son territoire,
en effet, qu'on remarque les meilleurs vignobles.
Ézéchiel 27:18, parle d'un vin de Helbon (ou gras, onctueux), que l'on vendait aux foires de Tyr, et qui
était particulièrement recherché. Le vin du Liban, Osée 14:7 (mal traduit dans Martin, celle du Liban),
était célèbre par son arôme (ou bouquet); peut-être était-il fabriqué.
On s'est beaucoup trop préoccupé du passage Juges 9:13, où il est parlé du vin qui réjouit Dieu et les
hommes. Outre qu'on pourrait l'expliquer des libations qui sont faites en l'honneur de Dieu, il faut
remarquer que, dans ce passage, c'est la vigne qui parle, un être imaginaire, mythologique, sans aucune
prétention à devenir une autorité dogmatique. Sa déclaration n'est pas plus bonne à croire que son
égoïsme à imiter.
Proverbes 31:4-6, parle d'un vin que l'on donnait à ceux qui étaient affligés, et, selon les rabbins, il
s'agirait dans ce passage d'un vin falsifié, ou d'une liqueur forte, qu'on faisait boire à ceux qui étaient
condamnés au dernier supplice pour les étourdir moralement, ou même pour les engourdir
physiquement, et provoquer une sorte d'insensibilité semblable à celle que produit l'éther ou le
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