Timothée 2:9; 1 Pierre 3:3; Jacques 2:2. Des personnes soi-disant pieu ses suivaient la mode à cet égard, et
ne faisaient disparate que par leur mise recherchée, Luc 20:46; cf. Matthieu 23:5.
Les Orientaux ont toujours aimé changer fréquemment d'habits, Genèse 41:14; 1 Samuel 28:8; 2 Samuel
12:20; les riches Hébreux avaient ordinairement une garde-robe bien montée et un grand nombre de
vêtements de rechange, Ésaïe 3:6-7; Job 27:16; Luc 15:22. Les rois, en particulier, avaient, comme ils ont
encore aujourd'hui, des provisions d'habits de cérémonie destinés à être offerts en cadeaux, 1 Samuel
18:4; 2 Rois 5:5; Esther 4:4; 6:8,11. La souillure légale motivait un changement de vêtements, Lévitique
6:11,27; 11:25; 15:13; cf. Genèse 35:2.
Pendant le deuil, les Juifs s'habillaient de vêtements grossiers, de couleur foncée et sans ampleur. Les
prophètes portaient un costume analogue, à cause du sérieux de leur vie, 2 Rois 1:7-8; Matthieu 3:4.
— Voir: encore Accouplement, Lèpre (des étoffes), Rois, Soulier, Turban, etc.
Deutéronome 8:4, peut s'entendre littéralement d'une miraculeuse préservation des vêtements des
Israélites dans le désert, ou, d'une manière plus simple, du soin merveilleux avec lequel Dieu pourvut à
cette partie des besoins d'Israël. La première interprétation, quoique plus simple en apparence, offre
plusieurs difficultés de détail: les vêtements grandissaient-ils, grossissaient-ils avec ceux qui les
portaient? Comment les enfants nouveau-nés étaient-ils vêtus? Que devenaient les habits de ceux qui
mouraient? etc. La seconde opinion n'est pas contraire au texte, et se rapproche davantage, quant à
l'esprit, de ce qu'on remarque dans la conduite ordinaire de Dieu envers son peuple.
Jean 19:23. La robe sans couture a beaucoup préoccupé les interprètes, mais à tort; elle avait été faite au
métier, et l'art du tisserand était déjà assez perfectionné anciennement pour que de pareils travaux qui,
aujourd'hui, ne sont qu'un jeu, pussent être exécutés. Flavius Josèphe décrit, comme étant sans couture, la
robe du souverain sacrificateur (Antiquités Judaïques 3, 6), et l'on en connaissait de diverses espèces, les
unes n'ayant d'ouverture que pour passer la tête, d'autres en ayant aussi pour les bras.
— Cette fameuse robe, que Calvin appelle saye ou hoqueton, est présentement à Trêves et à Argenteuil: le
premier de ces deux exemplaires a déchiré la grave Allemagne, et le nom de Ronge lui est associé pour
toujours par contraste. La robe de Trêves n'est d'ailleurs pas une tunique, mais une chasuble, ce qui
ajouterait à l'invraisemblance de l'imposture s'il était nécessaire d'y ajouter quelque chose.
En fait de vêtements grecs et romains, nous ne trouvons mentionné dans les Apocryphes, que la chlamys,
vaste manteau dont se servaient les chasseurs, les soldats, et surtout les cavaliers, 2 Maccabées 12:35; dans
le Nouveau Testament, un manteau de voyage, 2 Timothée 4:13, que les Romains mettaient par dessus la
tunique, et qui était garni d'un capuchon pour préserver la tête de la pluie ou du froid, et le manteau
d'écarlate, Matthieu 27:28, manteau de laine teinte que portaient ordinairement les généraux et les
officiers romains, et même les empereurs jusqu'au temps de Dioclétien.
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VEUVES.
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Outre l'obligation pour un frère d'épouser la veuve de son frère mort sans enfants,
— Voir: Lévirat,
la loi de Moïse renfermait encore en faveur des veuves les prescriptions suivantes:
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