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tradition, et se l'étaient appliquée à eux-mêmes ; mais la citation suivante du
Schol. du
Prométhée
d'Eschyle, p. 56, montre qu'ils étaient avec Chronos
dans des rapports qui nous prouvent qu'il était leur roi :
"Les Cyclopes
étaient les frères de Chronos, père de Jupiter."
"Turres, ut Aristocles, Cyclopes, (invenerunt)"
– PLINE, liv. VII, ch. 56, p.
171.
Pour plus de preuves sur le dieu des fortifications voir
De Krn, une corne. L'épithète Carneus, appliquée à Apollon (PAUSANIAS,
liv. III,
Laconica
, ch. 13) est précisément une forme différente du même
mot. Dans les hymnes d'Orphée. Apollon est invoqué comme le dieu aux
deux cornes (Hymne à Apollon).
Le nom d'un taureau ou d'un prince en Hébreu est sans les points voyelles
Shur, ce qui en Chaldéen devient Tur. De Tlir, dans le sens de taureau, vient
le latin laurus, et du même mot, dans le sens de souverain, Turannus ; dans
l'origine, ce mot n'était pas pris en mauvaise part. Ainsi dans ces mots
classiques bien connus, nous avons la preuve du développement du principe
même qui a fait représenter les rois divinisés d'Assyrie sous la forme d'un
homme-taureau.
Hymnes Orphiques
, 41, à Trietericus, p. 117.
SHARON TURNER,
Les Anglo-Saxons
, vol. I, p. 217.
LAYARD,
Ninive et Babylone
, p. 605.
KITTO,
Commentaire illustré
, vol. XV, p. 53.
Lares et Pénates de Cilicie
, p. 151. Barker identifie l'Assyrien Hercule avec
Dazyad le chasseur, il s'agit évidemment de Nemrod.
Saturnum Pherecydes ante omnes refert coronatum (TERTULLIEN,
De
Corona militis
, ch. 7, vol. II, p. 85).
EUSÈBE,
Proep. Evang
. liv. I, ch. 10, vol. I, p. 45.
LAYARD,
Ninive
, vol. II, p. 446.
Recherches Asiatiques
, vol. I, p. 260.
ibid
. Agni, fig. 80.
LAYARD,
Ninive
, etc. vol. II, p. 451.