DÉMON-CRATIE

- déchirement déterminé du pouvoir -

 

par Jean leDuc

Mars 2018

 

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L'ESSENCE DE LA DÉMOCRATIE

 

LES TROIS NIVEAUX DE LA DÉMON-CRATIE

 

LES SYSTÈMES DE PHILOSOPHIE POLITIQUE

 

LES PARASITES DE LA SOCIÉTÉ

 

LE CULTE DE L'EMPEREUR ET LES ÉLECTIONS

 

LES ESPIONS DU VATICAN ET LE SOCIALISME

 

LE CHRISTIANISME ET L'ÉTAT

 

LE CHRÉTIEN ET LES IMPÔTS

 


 

L'ESSENCE DE LA DÉMOCRATIE

La forme de pouvoir pratiquée dans l'État moderne qui régit les lois civiles et économiques de la Société se nomme la Démocratie, définit comme: "le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple". Elle est un système politique dans lequel les citoyens sont supposés être égaux devant la loi telle que proclamée dans la Constitution. Ceux-ci sont appelés par toutes sortes d'impressions trompeuses, à désigner par vote, lors des élections, les titulaires de l'autorité publique qui ont réussit à les duper le plus. Il nous est dit que la Démocratie, quoique déficiente, soit la meilleure forme de gouvernement qu'on puisse avoir. Considérant le piètre état de notre société, les abus de pouvoir et la corruption des politiciens avides de richesses et de gloires; nous devons regarder la Démocratie comme "un fléau" plutôt qu'un bienfait. Celui qui refuse de voir ceci est vraiment aveugle et sans espérance. Le pouvoir économique des grandes entreprises en vient infailliblement à dominer le pouvoir politique et, malgré les apparences, on est en réalité en face d'une "ploutocratie" où les riches oppriment les pauvres sans relâche.

 

Très peu sont conscient de l'essence réelle de la démocratie. Le mot «démocratie» est un mot composé qui vient du Grec «démon» et «cratie» dont la signification littérale est: «déchirement déterminé du pouvoir». Le mot démon se trouve aussi dans le texte Hébreu sous la désignation du mot «ombre», dont les synonymes sont: «apparence, chimère, contrariété, doute, illusion, inquiétude, malaise, mélancolie, obscurcissement, préoccupation, prétexte, semblant, sombreur ou pessimiste, et soupçon». Nous sommes tous, parfois, traversé par des ombres dans nos pensées qui surgissent subitement dans notre conscience et que nous devons rejeter; pensées de violence ou d'immoralité, certaines étant plus virulentes et plus persistantes que d'autres à cause de transgressions commises que nous regrettons amèrement, et qui occasionnent souvent des dérèglements de conscience turbulents dans des sentiments de culpabilités intolérables. Là est la vraie signification de ce qu'est réellement «un démon». Mais tous peuvent être neutralisé par le sang de Christ qui purifie notre conscience de toutes œuvres mortes pour servir le Dieu vivant (Héb. 9:14), car Christ a payé pour toutes nos transgressions une fois pour toutes et par la foi en son sacrifice parfait sur la croix nous en sommes libéré.

 

L'étymologie nous indique que dans le Grec, le mot "Daimonia", d'où nous avons le mot «démons» au pluriel, est une construction de "daio" et "monia". Or "daio" signifie: «distribuer, partager (avoir l'esprit partagé), déchirer (déchiré par des circonstances ou évènements déplaisants et malheureux, ou des sentiments de culpabilité intenses), mettre en pièces (dans le sens d'être tourmenté), tuer, immoler». Tandis que «monia» dans ses différentes gradations de «monas, monos, moné» signifie «l'action de s'arrêter dans le sens d'être immobilisé par une condamnation de la loi» dont le jugement ou la punition a pour résultat «d'être isolé, seul, abandonné», ce qu'on pourrait nommer figurativement «la prison de Dieu», c'est à dire «être restreint dans son existence par une décision légale déterminée de Dieu pour nos transgressions de la loi et notre rébellion, qui engendre un dérèglement de conscience, ce qu'on nomme aussi avoir un esprit troublé».

 

La conscience de l'existence est ce qu'on nomme «l'âme», et puisque l'âme est dans le sang (Gen. 9:4,5), cela signifie qu'un démon est un déséquilibre de la conscience ou perception de notre existence dont la cause primaire est notre indépendance de Dieu pour se faire maître de notre destin. Être possédé d'un démon signifie donc «être obsédé d'une manière de penser ou de raisonner» qui bouleverse ou détraque la perception de notre existence, ce que la psychologie appelle «une névrose». Dans un tel état d'être, les passions de la chair, dont le sens littéral est «le feu dans le sang», sont débridées et occasionnent toutes sortes de ravages.

 

Le terme "Démons" comporte en soi-même deux éléments inséparables. Premièrement, l'Écriture enseigne que le sang est relié d'une manière intrinsèque avec l'âme qui est la conscience de l'homme ou la perception de son existence (Gen. 9:4,5; Lév. 17:14). En Grec, le mot "âme" est "Psûché", d'où nous avons le mot "Psychique", ce qui nous sert à identifier "le feu dans le sang" comme "l'énergie de l'âme", communément nommée "puissances psychiques", c'est à dire les pouvoirs occultes que le livre d'Énoch nomme: "les impulsions de l'âme, les morsures du serpent, les passions qui viennent à travers la chaleur du midi, sur les fils du serpent nommé Tabaet" (Énoch 69:12). Nous trouvons ici la source des pouvoirs occultes des magiciens de Pharaon (Ex. 7:10-12; 8:7), de l'ascension graduelle du serpent de feu vers le soleil de l'illumination de l'esprit de la chair, de la conscience spirituelle de l'homme. Ce sont les mêmes pouvoirs utilisés, consciemment ou non, par ceux du christianisme contrefait qui guérissent des malades, chassent des démons, parlent en langues, et prophétisent.

 

Deuxièmement, le mot «âme» en Latin est «anima» d'où nous avons les mots «animer» et «animal» qui se rapporte à la nature humaine, nous indiquant que l'âme est la conscience ou perception de notre existence charnelle dans un corps matériel, et que "le feu dans le sang" correspond "aux passions de l'âme pour la chair" qui la consument, la ravagent, la possèdent, et la salissent par l'obsession ou le consentement de la volonté. Cette définition correspond exactement avec la signification de "Daimonios" qui est: «posséder, inspirer, être insensé, être obsédé, admirable, étonnant, démence, folie envoyé par l'esprit». Nous sommes à la source ici des délires psychotiques des évangéliques extatiques comme les Pentecôtistes et les Charismatiques, et tous leurs groupes dissidents comme ceux de la «troisième vague». Ces puissances d'une «conscience déréglée» ou esprits malsains des principes contraires à l'Esprit de Dieu, sont responsables pour affliger le monde de maladies corporelles et mentales, et de répandre une multitude de faux enseignements qui s'opposent à la vérité biblique, jusqu'à frauder même les dons spirituels de l'Esprit de Dieu (Mat. 7:22,23; 2 Thes. 2:5-12). Dans ce sens le mot «démon» peut se traduire légitimement par «conscience déréglée», ce qui devrait se faire dans toutes les versions de la Bible.

 

Le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche nous donne toutes les significations et nuances des mots qui sont associés à celui de «démon», dont voici les principales que nous donnons (en conjonction avec le Dictionnaire des Synonymes du CRISCO), Dans tous ces mots et toutes leurs significations et nuances, aucun n'a rapport avec des anges déchus transformés en démons, tous sans exception s'applique à l'être humain, même les mots dieu et divinité qui pour les grecs étaient des héros reconnus pour leurs exploits:

Dai = pourquoi donc, comment donc, (motif, raison, considération, esprit, intelligence, jugement, lucidité, pensée, rationnel, rectitude, réfutation, réparation, sens).

Daio = 1- partager, déchirer, mettre en pièces, tuer, immoler - découper, distribuer; 2- flambeau, torche ardente - brûler [dans le sens d'être en feu], allumer, consumer, ravager.

Monas - Monos = être isolé, seul, abandonné.

Moné - Monia = 1- action de s'arrêter ou arrêt, repos, lenteur, séjour, demeure, retard, temporisation 2- solitude, isolement, célibat, seul, solitaire.

daimonao = être hors de soi, être fou, être insensé.

daimonion = avoir l'intelligence partagé entre les dieux et les hommes, faux dieux, idoles.

daimonios = être possédé, être misérable, criminel, fou, insensé - (implique la notion de démence, être transporté, être extatique).

daimon = dieu, divinité, providence, sort, destin, fortune - les mànes ou âmes bienveillantes.

 

Terme non traduit mais translittéré dont l'étymologie donne différentes significations, le mot «démon» représente généralement un esprit ou raisonnement, une attitude néfaste face à la loi de Dieu ou à sa grâce, une rébellion contre son autorité ou contre l'autorité patriarcale que Dieu a établit. Il désigne un esprit troublé ou raisonnement confus, affolé, orageux et tourmenté, traduit à tort par esprit immonde ou esprit impur, et peut se traduire proprement par «conscience déréglée». Il implique un trouble de conscience causé généralement par un sentiment de culpabilité intense pour avoir brisé la loi. Chez les anciens grecs il signifiait le pouvoir divin attribué à une déité ou divinité, généralement un héro reconnu pour ses exploits. Il implique les caractéristique de l'esprit de la chair qui est en l'homme (le Diable ou Satan) et qui règlent son existence, et il désigne plus proprement les traits ou particularités de la nature humaine déchue. Il est donc juste de dire qu'il y a seulement un seul Diable et plusieurs démons, car le Diable ou «contrariété de la nature humaine» "provoque ou agite" les passions de la chair, ce qui correspond au mot "Démon" qui vient du Grec "Daimon", "Daimonos" et "Daimonios", terme qui signifie proprement «conscience déréglée».

 

Finalement nous en arrivons au mot «cratie» dont la signification est «pouvoir» et qui, dans le contexte dans lequel on se trouve, se rapporte au pouvoir divin que les peuples d'une nations se réclament, ou plus précisément du pouvoir de Dieu qu'ils lui dérobent pour se l'attribuer injustement. Le pouvoir est décrit simplement comme «être capable de faire quelque chose», lorsque le Seigneur Jésus nous dit: «Sans moi vous ne pouvez rien faire» (Jean 15:5). Le pouvoir désigne «avoir l'autorité, la puissance de faire quelque chose», c'est à dire «être en droit de, selon la raison, la logique ou conformément à des normes particulières». Le pouvoir ou autorité d'un peuple ou d'un gouvernement est donc de ce monde et entièrement charnel, il est du pur paganisme et ennemi de Dieu. La juridiction démon-cratique de ce monde est contraire à la justice de Dieu, son administration soulève la corruption de la nature humaine déchue, et cela est de plus en plus évident.

 

LES TROIS NIVEAUX DE LA DÉMON-CRATIE

Quoiqu'elle n'a jamais été considérée ainsi par les élites et les académiques, la Démon-Cratie est vraiment une science occulte qui opère à trois niveaux qui se diversifient en plusieurs autres branches: 1) politique; 2) religieux; 3) spirituel. Son mot d'ordre est «diviser pour régner», une stratégie machiavélique visant à semer la discorde et à opposer les éléments d'un tout pour les affaiblir et à user de son pouvoir pour les influencer. Cela permet de réduire des concentrations de pouvoir en éléments ceux qui ont moins de puissance que celui qui met en œuvre la stratégie, et permet de régner sur une population alors que cette dernière, si elle était unie, aurait les moyens de faire tomber le pouvoir en question.

 

Un jour ou l’autre, tout le monde a été victime de la stratégie de « diviser pour mieux régner ». Souvent nous ne nous en rendons pas compte car nous sommes pris par les émotions et nous nous débattons avec des arguments, des contre arguments et des attaques personnelles. Ces situations peuvent survenir dans nos foyers, dans l’Église, dans une entreprise ou une société, mais aussi à l’échelle nationale et internationale. Que devrions-nous faire? L’unité est une chose merveilleuse. Elle va souvent de pair avec la paix et le bonheur. Il y a alors un point de vue commun et toutes les parties travaillent conjointement vers le même but. Dans un foyer, le mari et la femme travaillent ensemble, dans l’amour et l’harmonie, pour édifier leur mariage et leur famille. À l’Église, tous les membres travaillent ensemble vers un but et un objectif communs. Au travail, les dirigeants et les employés travaillent ensemble à la réussite de l’entreprise. Et une nation travaille ensemble pour les intérêts communs du pays. Mais, malgré toutes les bonnes intentions, l'accord nécessaire pour atteindre un but n'est pas toujours réalisable, et plus que souvent ne l'est pas du tout, surtout parmi les français qui se disent chrétiens. Donnons un exemple concret: Au 17e siècle, le roi d'Angleterre décida de faire rédiger une Bible pour le peuple basée sur les Textes Originaux Hébreu et Grec. Des traducteurs hautement qualifiés au nombre de 57 (trois moururent durant le projet), tous des Puritains Calvinistes, tous des experts en linguistique, travaillèrent d'un commun accord pour réaliser ce projet glorieux. Le résultat fut la reine des traductions, la Bible Autorisée de la King-James, un chef-d'œuvre majestueux. Mais jamais une telle chose ne fut produite du côté des français, tout simplement à cause que deux français ne peuvent même pas se mettre d'accord sur l'heure du jour. La grande majorité de leurs églises sombrèrent dans l'apostasie, et leurs traductions de la Bible en souffrirent grandement. Il a fallu que certains individuels prennent la relève autrement nous n'aurions jamais eu une Bible basée sur les Textes Originaux, heureusement aussi qu'ils eurent de l'aide de plusieurs anglais et allemands compétent en la matière. Il ne faut pas se faire d'illusions, l'union entre chrétiens modernes n'est qu'un rêve utopique qui ne se réalisera jamais.

 

Malheureusement, et trop souvent, l'unité sociale, politique, religieuse et spirituelle n’est pas totale, elle est même parfois inexistante, et cela du à la nature humaine déchue qui est complètement corrompue pas sa soif du pouvoir depuis sa chute en Éden, voulant maintenir à tout prix son individualité et son indépendance. On comprend donc pourquoi que la démon-cratie est le déchirement déterminé du pouvoir. Des différences d’opinions sur différents sujets commencent à causer de la division. Parfois, les différences peuvent être résolues et l’unité peut être restaurée, mais en apparence seulement. Parfois, les deux opposants (ou davantage) se retranchent derrière leurs positions et refusent de faire la moindre concession, car plus que souvent cela est impossible. L’unité s’envole alors et la division survient, suivie par la rupture. Le mariage et le foyer sont divisés. L’Église vole en éclats. L’entreprise fait faillite. La nation échoue, et le peuple se lamente s'il ne prend la voie infernale de la révolution pour tout détruire et recommencer à neuf, retombant de nouveau dans les mêmes erreurs. Un peuple sans Christ qui habite en chacun d'eux ne peut faire autrement qu'aller à sa ruine et à sa perdition éternelle, tel qu'il fut déterminé d'avance de toute éternité.

 

En 1858, Abraham Lincoln prononça un discours qui devint célèbre. Il était alors candidat pour le parti républicain à un poste de sénateur dans l’Illinois, aux États-Unis. Il affronta Stephen Douglas, son opposant du parti démocrate, dans une série de débats sur l’esclavage afin de savoir si l’État du Kansas pouvait ou non intégrer l’union, car c’était un État esclavagiste. Lincoln déclara: «À mon avis, cela [l’agitation autour de l’esclavage] ne cessera pas jusqu’à ce qu’une crise survienne et soit surmontée. “Une maison divisée contre elle-même ne peut pas rester debout.” Je pense que ce gouvernement ne peut pas indéfiniment être à moitié pour l’esclavage et à moitié contre. Je n’espère pas la dissolution de l’Union – je n’espère pas que la maison s’effondre – mais j’espère qu’elle cesse d’être divisée. Elle deviendra entièrement pour ou entièrement contre [l’esclavage].» Dans ce discours, Lincoln cita Matthieu 12:25: «Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister.» Bien que Lincoln ne croyait pas à dissolution de l’Union à cause de ce problème, cela divisa malgré tout le pays et conduisit à la Guerre de Sécession entre les États abolitionnistes et esclavagistes, sous sa présidence.

 

En général, la division n’arrive pas par accident, mais elle est le résultat d’une tactique délibérée connue sous le nom de «diviser pour mieux régner». C’est une stratégie bien connue en politique, en économie et pendant les guerres – diviser pour mieux régner sur un ennemi, que ce soit une entreprise concurrente ou un autre pays. Le but est de détruire, d’offenser, de vaincre et de faire échouer l’autre. Il faut jouer sur l’amertume, les attitudes négatives et le vice. Quel beau monde n'est-ce pas ! Bientôt il va falloir sortir la mitraillette pour se rendre acheter un pain au dépanneur du coin, et cela seulement s'il n'a pas été cambriolé d'avance. Une des tactiques diabolique de «diviser pour mieux régner» utilisée pas nos gouvernements démon-cratiques, est d'inonder nos nations avec des immigrés d'une différente culture et religion comme avec les musulmans et l'Islamise afin de causer des conflits. N'ont-ils jamais appris que deux idéologies ne peuvent coexister sans la destruction de l'une ou de l'autre ? Dieu a établit des bornes pour tous les peuple (Actes 17:26), chaque race a ses limites, ses frontières qu’elle ne doit pas dépasser si elle désire demeurer en paix et récolter des bénédictions, autrement elle récoltera des châtiments et des malédictions de toutes sortes. Mais nos poli-ti-chiens menteurs et hypocrites nous disent que le multiculturalisme est une bonne chose, car ils se gavent en secret des milliards de pétro-dollars que cela leur rapporte, tandis que des frictions et des protestations de plus en plus nombreuses et violentes se font entendre de toute part parmi le peuple. Il faudrait peut-être renvoyer tous ces immigrés en leur pays ancestral, mais cela est considéré comme un blasphème politique et sociale qui risquerait des confrontations avec les autorités de l'État qui emprisonnerait ou tuerait son propre peuple pour accueillir des étrangers qui veulent sa ruine. A vrai dire les musulmans ne sont pas nos seuls problèmes, que dire de la vague de noirs avec leur vanité et leur racisme qui envahissent nos villes, et qui contribuent à hausser nos taux de criminalité et à créer des ghettos là où il n'y en avait pas, rependant la violence, la drogue, le viol et la prostitution à des niveaux jamais connus auparavant. Mentionnons aussi le mouvement Gay supporté par des politiciens enculeurs qui les utilisent au scrutin pour demeurer en pouvoir et qui cherchent à nous imposer leur style de vie, comme si être homosexuel serait une chose noble et normale lorsque c'est un crime contre la famille et une abomination aux yeux de Dieu. Nous avons dépassé de très loin la corruption et la perversion de Sodome et Gomorrhe. Oui, vraiment, nous sommes à la fin des temps, et nous méritons bien le châtiment qui va s'abattre sur nous. Au diable la démon-cratie car elle lui appartient et elle lui sera rendue au centuple avec ses peuples dont la conscience est cautérisée (1 Timothée 4:1,2). Le plus grand risque dans le prolongement de cette abomination infernale, c'est de croire que cela concerne uniquement les autres. En n'en voyant le déferlement dans nos sociétés qui en étaient auparavant épargnées, un mot s'est imposé à nos pensées: Veillez ! «Soyez sobres, veillez. votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera» (1 Pierre 5:8).

 

LES SYSTÈMES DE PHILOSOPHIE POLITIQUE

Ce n'est pas un secret que beaucoup de gens expriment leur mécontentement et leur méfiance vers leurs dirigeants, et ils font bien de s'en méfier car «le cœur de l'homme est tortueux au-dessus de toutes choses» (Jérémie 17:9 et Marc 7:21). D’autres pensent que les grèves et les manifestations rendront possibles des réformes, ce sont des rêveurs qui vivent dans un monde irréel ne connaissant pas leur propre nature dépravée. Parmi les acteurs politiques, il y en a qui abandonnent la politique ou qui la rejettent carrément de crainte d'en subir la corruption, et encore ne connaissant pas leur propre cœur.

 

Soulignons que malgré la démon-cratie, l’image du politique reste négativement perçue. Jusqu’à preuve du contraire, qui ne sait pas que la très grande majorité de chefs politiques sont corrompus. Il ne peut en être autrement car rien n'est plus menteur ni plus hypocrite qu'un politicien, sauf probablement un évangélique. La cause étant qu'ils ont pour père le diable, le père du mensonge (Jean 8:44). C’est à ce juste titre que Arnold Hutschnecker, médecin et écrivain avait recommandé en son temps, qu’avant d’être autorisé à participer à une campagne politique, les candidats soient examinés par un comité des médecins et des psychiatres pour s’assurer qu’ils sont sains de corps et d’esprit. Une recommandation bien réfléchie. Car, le bonheur des hommes dépend dans une large mesure de l’intégrité et de la capacité de ceux qui occupent des positions de chef. Mais là encore les médecins peuvent être achetés, intimidés, ou corrompus de quelques façons subtiles. Il ne faut jamais sous-estimer un démon-crate et la corruption du cœur de l'homme.

 

L’histoire de l’homme depuis son indépendance jusqu’à ce jour, n’est que suite chaotique de malheurs. Aucun système ou philosophie politique mis au point n’a réussi à produire durablement un gouvernement capable de satisfaire les citoyens. Il faut dire que depuis la monarchie, en passant par toute une série d’oligarchies et de dictatures, rien ne va. Ce n’est pas non plus la montée spectaculaire en 1917 du communisme, du fascisme, moins encore du national socialisme qui pouvait changer le monde.

 

Hier comme aujourd’hui, nous demeurons, au nom de la démocratie, le champ ou le théâtre de conflits, des guerres à répétition. Laissés à leur triste sort, les États sont à feu et à sang et tous se bousculent en utilisant des jeux de pouvoirs machiavéliques pour atteindre le niveau de nation la plus puissante dans le monde. Même qu'une fois atteint aucun n'est satisfait, car ils recherchent la domination mondiale. Que chercherons-t-ils à dominer par après une fois leur but réalisé sinon l'univers entier, car la démon-cratie est la recherche de la divinité de l'homme.

 

Quant au champion de la démocratie, l’Occident, lui qui croyait prendre est pris dans son propre piège par le cycle d’une violence aveugle. Comme pour dire: la démon-cratie balaie tout sur son passage. Aucune nation, alors aucune, ne peut prétendre être à l’abri des effets néfastes de la domination de ses forces maléfiques.

 

Dès lors, quel système ou philosophie politique l’homme peut-il expérimenter pour sortir de l’enfer qu'il s'est creusé, si ce n’est la théocratie ? Lisons et méditons sur les différentes formes de gouvernance qui ont mis à rude épreuve l’art de gouverner:

Anarchie: Absence de gouvernance. Système politique ou social suivant lequel l’individu doit être émancipé de toute tutelle gouvernementale.

Aristocratie: Forme de gouvernement où le souverain exerce lui-même l’autorité sans comité.

Capitalisme: Système de production dont le fondement est l’entreprise privée et la liberté du marché.

Communisme: Régime social caractérisé par la mise en commun de tous les biens et l’absence de la propriété privée.

Démocratie: Gouvernement du peuple par lui-même. Forme de gouvernement où le peuple élit des représentants.

Fascisme: Régime fondé sur la dictature d’un parti unique du dictateur Mussolini; l’exaltation nationaliste et le corporatisme, le tout sous l'approbation du Vatican.

Féodalité: Forme d’organisation politique et sociale (…) dans laquelle des fiefs étaient concédés par des seigneurs à des vaisseaux contre certaines obligations.

Islamisme: Courant de pensée musulman, essentiellement politique, apparu au XXe siècle. Idéologie de domination mondiale intransigeante érigée sur le terrorisme, le meurtre, la violence, l'intolérance et l'hypocrisie, le Coran et la Sharia. Ennemi mortel du christianisme sous toutes ses formes.

Monarchie: Régime public dans lequel le chef est un roi ou un empereur héréditaire.

Nazisme: Nationalisme socialisme. Doctrine élaborée par Adolphe Hitler et les Jésuites prônant l’étatisation de la politique économique, la supériorité de la race aryenne, le génocide et l’expansionnisme avec la bénédiction de la papauté.

Oligarchie: Régime politique dont la souveraineté appartient à un petit groupe de personnes, à quelques familles, à une classe restreinte et privilégiée.

Ploutocratie: Gouvernement où le pouvoir et la puissance ne sont pas détenus par un seul et dans lequel le chef de l’État n’est pas héréditaire.

Sionisme: Idéologie politique fondée sur un sentiment national juif, décrite comme nationaliste par les uns et comme émancipatrice par les autres, prônant l'existence d'un centre territorial ou étatique peuplé par les Juifs en Terre d'Israël (Eretz Israël). Fondé sur les intrigues politiques, l'espionnage, le sabotage, le piratage informatique, le terrorisme et le meurtre, le Sionisme se présente comme le Sauveur du peuple Juif ou plus précisément du peuple Khazar, puisque l'Israël moderne est nul autre que l'ancien empire de la Khazarie. Le Sionisme est le faux Messie d'anciennes aspirations judaïques ou talmudiques qui étaient communes parmi les Pharisiens.

Socialisme: Doctrine économique et politique qui préconise la disparition de propriété privée et de moyens de production et l’appropriation de ceux-ci par la

collectivité. Dans la théorie marxiste, phase transitoire de l’évolution sociale après l’élimination du capitalisme, mais avant que le communisme puisse être instauré.

Théocratie: Gouvernement exercé par un Dieu ou personne déclarée comme tel: un chez religieux. Gouvernement dans lequel les prêtres exercent l’autorité au nom de Dieu. Le Vatican et le pape en sont l'exemple parfait. Il s'agit donc d'une fausse théocratie, une contrefaçon de la véritable qui existait en l'ancien Israel.

Totalitarisme: Régime qui exige, sans admettre aucune forme légale d’opposition, le rassemblement en un bloc unique de tous les citoyens au service d’un État autoritaire.

 

La "démon-cratie" est une stratégie de l'égo, du mental, pour continuer d'éviter le changement de conscience. C'est pour ça qu'elle est diabolique. Quelque part, elle est plus diabolique que les autres systèmes car elle s'est avancée, masquée, déguisée à l'origine en la plus belle des sirènes. Maintenant, elle montre son vrai visage, son chant était l'ultime tentative de survie du mental actuellement agonisant. Tel un animal mortellement blessé qui dans ses derniers soubresauts est le plus dangereux, le mental est devenu plus violent que jamais et le désastre atteint son paroxysme. Aucun système même le pire qui soit n'avait jamais envisagé ou produit un tel holocauste aussi destructeur que celui qui se prépare et se vit déjà (avec toutes les calamités déjà apocalyptiques en termes de pollutions en tout genre notamment et leurs impacts sur la nature et la santé – cancers et autres cataclysmes, etc. Le monde apparemment extérieur n'étant que le reflet de ce qui se vit en chacun, il est puéril et vain de vouloir effectivement le changer en "cassant le miroir". A travers les âges quelques rares êtres lumineux, comme les prophètes et les apôtres du Seigneur Jésus, viennent montrer la voie. Leurs enseignements, au lieu d'être compris et suivis ont jusqu'alors été, soit moqués, soit systématiquement récupérés par ce fameux mental crucificateur. Cette fuite de soi-même dans le mental et ses concepts est celle légitime néanmoins, ou en tout cas compréhensible, de l'être humain devant sa propre infinitude et infinie grandeur qui le terrorise. Mais attention, c'est à cet endroit que le piège se referme! Car qui est vraiment terrorisé? Le mental justement. C'est pour ça que l'homme ignorant de lui-même s'est rempli de croyances futiles de toutes sortes, pour éviter de se rencontrer, de rencontrer la Réalité qu'en fait il ne sait absolument rien. L'être humain est le lieu de tous les possibles. Par peur de l'amour sacrificiel, l'amour de Dieu et de la vérité pour commencer, le mental a émergé et c'est cette voie, sa voix qui a été suivie. Il n'y a pas d'échappatoires, c'était une impasse, nous sommes maintenant au pied du mur et nous n'avons plus que l'ingéniosité de l'Intelligence, le moyen de plonger en nous-mêmes pour découvrir la réalité de ce que nous sommes vraiment. La 1ère question qui peut nous donner un indice et nous aiguiller vers la sortie est: "est-ce que tu te résignes vraiment, complètement, et totalement à Christ ?". La réponse te donne une idée de quel monde tu crées. Tout va sauter. Tous les systèmes inventés par le mental humain sont antinaturels et maintenant obsolètes. Si on continue de crucifier la vérité révélée dans les Saintes-Écritures, nous nous affaisserons dans le désespoir. Tant que je ne l'ai pas compris, je recrée ce monstre encore et encore. En vérité il n'y a que CE QUI EST, au-delà du temps et de l'espace, et donc au-delà des causes et des effets. Et CE QUI EST est INDESCRIPTIBLE puisque l'ESPRIT DES VIVANTS, le GRAND JE SUIS, ne peut être saisi par personne, sauf à ceux qu'Il a voulu se révéler dans l'essence de son existence.

 

Cela a-t-il un sens de parler de démon-cratie alors qu'il s'agit depuis d'un processus de transition incandescent, sans cesse raté et sanglant ? Un long calvaire. Un trou sans fond. Vaut-il la peine, dans ces conditions d'accorder autant d'importance à ce qui peut apparaître comme d'obscures et piteuses luttes de personnes, entre frères ennemis, entre complices et coupables, entre copains-coquins ? Politiciens crasses, ennemis du peuple, corrompus et contrebandiers, candidats à tous les postes. Quel merdier ce gouvernement hypocrite de bandits de hauts chemins ! Toutes ces figures du mal-être, du chaos sont solidaires dans leur «effort dans le mal», pour citer le titre d'un opuscule funéraire, mais leur voix houleuse et trompeuse occulte tout de même une évidence: la véritable menace du désastre de la démon-cratie sur les peuples.

 

LES PARASITES DE LA SOCIÉTÉ

Généralement les rejetés de la société, sont les pauvres; tellement que nous pouvons dire: «si la nécessité est la mère de l'invention, la pauvreté est la mère des rejetés». Qu'il existe différentes catégories de rejetés est incontestable. La société les appelle des criminels, mais la Bible les appelle des pécheurs, comme tous le sont sans exception, selon qu'il est écrit: «Il n'y a point de juste, pas même un seul. Nul n'est intelligent; nul ne cherche Dieu. Tous sont égarés, tous sont pervertis; il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul» (Rom.3:10-12). Aujourd'hui dans notre monde dit civilisé et illuminé, notre système de Démocratie a créé une nouvelle distinction de rejetés considérés comme les pires indésirables d'une société: les malheureux réduits à dépendre de l'AIDE-SOCIALE. Dépersonnalisé par les Élites politiques qui exercent l'autorité, ceux-ci sont traité pire que des animaux par les agences du Gouvernement qui en font les esclaves de la société; par les soi-disant "bons citoyens"; et honteusement, par ceux qui ont l'audace de se dire chrétiens.

 

On classifie les assistés sociaux injustement et peut être même envieusement, comme des parasites de la société qui délibérément et effrontément vivent au crochet d'autrui; lorsqu'en réalité, ce sont les politiciens qui en sont les parasites et qui ont créés la situation déplorable dans laquelle se trouve les défavorisés. Les assistés-sociaux sont montré du doigt et méprisé par les Élites et ceux de la classe moyenne. L'opinion publique les écrase; ils savent qu'ils sont devenus un objet de dégoût pour leurs semblables. Plusieurs de ces infortunés vivent dans des conditions de vie les plus abjectes, à cause qu'ils sont poussé dans une existence honteuse et dégradante propice aux crimes et aux péchés. Il n'y a aucun doute que dans notre société démocratique, les pauvres sont discriminés et n'ont aucun droit ni aucune protection. En effet, ici même au Canada qui se veut le champion des droits de la personne, les droits des pauvres ne sont même pas enchâssés dans la loi (Journal "Le Droit", Samedi 4 Janvier, 1997). Ainsi les politiciens ou "poli-ti-chiens", comme dit un artiste québécois, rendent le pauvre responsable de sa situation pour éviter que les gens questionnent les structures sociales et économiques qui font du défavorisé un être non productif. En fait, le plus grand crime de la société n'est pas le meurtre ou le viol, mais la pauvreté. Celui qui a commis un meurtre est mis en prison, souvent seulement pour quelques années, où il est logé, chauffé, nourri, couché, habillé gratuitement. Mais le pauvre a de la difficulté à se loger convenablement, même souvent il est refusé ce droit essentiel à son existence et se retrouve sur la rue. Il se procure sa nourriture de peine et misère et souvent il doit s'en passer. Il porte des vêtements qui sont parfois tellement usé qu'ils tombent en lambeaux. Il est délaissé aux inquiétudes constante d'être sans revenu, tout en étant harcelé par le gouvernement pour payer ses impôts sous peines d'être enlevé ses piètres moyens d'existence. En hiver, plusieurs de ceux qui n'ont pu résister et qui ont été complètement abandonné sont retrouvé mort sur la rue, gelé par le froid.

 

Le combat de simplement exister dans une société corrompue, déboussolée et spirituellement banqueroute; porte les plus tenaces des rejetés à la rébellion et à la révolution pour survivre. Ceci ne peut être autrement, car le Gouvernement n'est que la structuration systématique de l'injustice de l'homme qui s'est rebellé contre Dieu. Puisque le cœur de l'homme est tortueux par-dessus tout, et désespérément malin (Jer.17:9), il est évident que le Gouvernement récolte ce qu'il sème et que la Démocratie est plutôt une "Démon-cratie", un système où règne les démons d'un État. Le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche, nous dit que le mot "Démon" ou "Daimon" signifie: "un esprit qui, suivant les idées des anciens, présidait à la destinée d'un homme, d'une ville, d'un État: le Démon, le Diable"; tant qu'à "cratie", ce terme vient de "Kratos" et signifie: "force, dureté, violence, empire, et domination". Nous ne nous faisons donc plus aucune illusion face au Gouvernement de ténèbres qui domine sur nous et se veut le maître de notre destin. Nous le reconnaissons comme ennemi de Dieu, antichrétien, et adversaire de la liberté de la Grâce en Christ.

 

Ainsi nous dit A.R. Kayayan, (Révolution ou Rédemption): «Il est vrai que le refus du mal comme une fatalité inévitable et la révolte contre les maux qui accablent les hommes et les injustices dont ils sont victimes, peuvent être parfois la seule attitude correcte et courageuse». «Jusque dans les plus hautes régions de l'échelle sociale se pratiquent les plus honteuses énormités», disait le grand prédicateur C.H. Spurgeon, (Revue "Le Phare", février 1978), qui ajoute: «Des hommes de grand nom, de grande naissance, influents, haut placés, qui appartiennent à ce qu'on appelle les classes supérieures de la société et qui habitent de somptueuses demeures, ont causé la perte de plusieurs malheureuses créatures». Kayayan continu en nous indiquant des faits indéniables que nous voyons se révéler de plus en plus: «Un certain nombre de professionnels de la justice, depuis les préposés à l'ordre public, en passant par les avocats médiocres jusqu'à ceux qui occupent les plus hautes fonctions, semblent se serrer les coudes pour créer des conditions favorables au désordre et à l'insécurité».

 

Il est évident aujourd'hui que nos dirigeants politiques sont loin d'être dignes de confiance. En effet, nous apprenons d'avantage, comme nous l'avons déjà mentionné, qu'il n'y a rien de plus menteur, de plus hypocrites, de plus rapaces, de plus subtils, de plus corrompus que les politiciens élus par un peuple complètement égaré de la vérité. Rousas John Rushdoony, (Christianity and the State), Théologien Réformé contemporain de Californie, en reconnaît la vérité en affirmant d'une manière très lucide à savoir que: «La vie politique est le domaine par excellence du mensonge». Ce qui fait qu'un politicien est nul autre que l'enfant de son père, le Diable, qui est le père du mensonge (Jn.8:44); et que l'État est un mensonge ainsi que sa fondation démocratique». Rushdoony affirme solidement que «l'État moderne est antichrétienne dans son origine, sa conception et son administration». Regardant toute cette corruption, on aurait tendance à croire que nos dirigeants cherchent leur plaisir dans le malheur et la misère de ceux qu'ils dirigent. Choses certaines, ils ne dirigent pas le peuple vers le ciel, mais vers le plus profond de l'enfer où leur maître les attend. Selon le Dr. Kurt E. Koch, (Le Jour "X"), nos dirigeants qui, de plus en plus font preuve de Dictateur «ont en commun le souci particulier de passer au moule de leurs idées les peuples qu'ils gouvernent». Mais le chrétien authentique refuse de se laisser endormir par ces charlatans, artisans de fables astucieuses qui causent le désordre et l'insécurité. Il tolère le gouvernement comme un corps mort en décomposition dont la puanteur s'accentue de plus en plus dans les plus hauts échelons de cette charogne politique.

 

LE CULTE DE L'EMPEREUR ET LES ÉLECTIONS

Dans la ville de Pergame de l'ancien Empire Romain, se pratiquait une des pires abominations connues comme le «culte de l'empereur». La présence des autels ou des sanctuaires dédiés à l'empereur Trajan dans cette ville, nous dit A.R. Kayayan, (Le Dieu Invincible), fit qu'elle obtenue le triste honneur d'être appelée "le Trône de Satan" (Apoc.2:13); tout simplement parce que Pergame devenait le siège du culte politique par excellence. Chaque nation démon-cratique à sa ville de Pergame. Aux États-Unis c'est la ville de Washington; en Angleterre c'est Londres; en France c'est Paris; et au Canada cette ville se nomme Ottawa et chaque province a son siège individuel. Dans Pergame on exigeait aux chrétiens d'offrir de l'encens à l'image de l'empereur romain et de déclarer que César était le Seigneur. Ceux qui le firent, par crainte des conséquences, trahirent leur foi en Christ comme seul Seigneur, et furent accepté et respecté comme de bon citoyen. Aujourd'hui la même pratique se continue, mais d'une manière plus subtile et plus raffinée. On demande aux chrétiens de faire la même chose en exigeant d'eux d'offrir leurs votes à celui qu'ils choisissent être leur prochain Souverain. Or le mot "Souverain" signifie la même chose que Seigneur ou Dieu. Ce qui nous indique que la machine électorale est une machine à faire des dieux.

 

Les démons établis en pouvoir par le processus des élections ne sont nul autre que des tyrans, dont la signification du mot est "celui qui règne sans Dieu". Ceux-ci tirent leur puissance dans la force de l'unité qui produit un contrôle total sur les individuels, et fait de l'État un Sauveur (Messie) protecteur et omnipotent dont tout le peuple doit dépendre pour sa survie. Ceci explique pourquoi le Canada est si axé sur le concept de "l'unité", et que certaines provinces veulent se séparer pour établir leur "Souveraineté" dans le but de se réserver la gloire du pouvoir messianique qu'elles usurpent à Christ. Ils sont dans une course effrénée pour l’enfer. Ainsi nous dit Rousas John Rushdoony: «Tous les États modernes se disent Souverain; or l'équivalent du mot "Souverain" est "Dieu". Ceci est l'attribut nécessaire d'un gouvernement civil qui est clairement en opposition à la foi biblique. Dans le concept de la foi Humaniste, l'État est le dieu dans lequel nous vivons et avons notre raison d'être. Être subordonné à l'État c'est changer la Souveraineté de Christ pour la souveraineté de l'homme, la prédestination pour la planification, la régénération pour la réhabilitation. L'État a progressivement déstabilisé le christianisme biblique et a remplacé la liberté de la foi chrétienne par la tolérance religieuse de toutes sortes de croyances. En se déclarant neutre, l'État a en fait établi l'Humanisme comme religion étatiste, substituant ainsi une religion pour une autre. Par ce fait, l'État réclame le droit de gouverner et de contrôler la religion, et de déclarer qu'elle église ou qu'elle religion a le droit d'exister. Comme résultat, dans la majorité des pays aujourd'hui, l'Humanisme est la religion établie de l'État et est progressivement la source du révisionnisme légal. L'Humanisme devient ainsi la religion des écoles, des collèges, des universités, et de la grande majorité des églises conventionnelles. Le christianisme biblique est exclu de ces institutions, étant présenté par la politique subversive comme faible et invalide pour la vie moderne. Tout renouvellement de force du christianisme biblique précipitera un conflit majeur et constituera une menace à l'Établissement Humaniste qui l'écrasera par la force des armes, si l'État le juge nécessaire».

 

Toutes ces choses ressemblent étrangement à ce qui est dit dans "Les Protocoles des Sages de Sion", œuvre diabolique conçue par les "Illuminés", société secrète et occulte fondée par les Jésuites, qui exerce une influence considérable sur nos gouvernements: «Nous voulons organiser un Gouvernement central et fort, de façon à prendre entre nos mains toutes les forces sociales. Notre règne se développera en un despotisme si puissant qu'il pourra à tout moment et en tout lieu écraser les mécontents et les récalcitrants. Tous les rouages du mécanisme de l'État sont mus par une force qui est entre nos mains, à savoir l'or. Nous opprimerons tellement les chrétiens qu'ils seront contraints de nous demander de les gouverner internationalement. Dès que nous aurons atteint une telle position, nous pourrons aussitôt absorber toutes les puissances gouvernementales du monde entier et former un super-gouvernement universel... Tous les grands problèmes qui ont bouleversé l'humanité... furent lancés à notre instigation pour servir un plan politique que nul n'aura saisi durant tant de siècles. Quand nous serons les maîtres de la Terre, nous ne tolérerons aucune religion que la nôtre... Nous avons mis la main sur la juridiction, sur les manœuvres électorales, sur la direction de la Presse, sur le développement de la liberté individuelle, et, ce qui est plus important encore, sur l'instruction et l'éducation, principal appui de l'existence libre... Pour prendre l'opinion publique en mains, il faut la rendre perplexe en exprimant tant d'opinions contradictoires que les chrétiens finiront par se perdre dans leurs labyrinthes... L'aristocratie des chrétiens, en tant que force politique, a disparu; mais comme propriétaire de biens territoriaux elle peut nous nuire. Il nous faut donc absolument la déposséder; le meilleur moyen est d'augmenter les impôts sur la propriété foncière... Pour ruiner l'industrie des chrétiens, nous développerons le goût du luxe, nous ferons monter les salaires tout en sapant adroitement et profondément les sources de productions. Nous masquerons nos vrais dessins d'un désir de propager les grands principes économiques que nous enseignons aujourd'hui... Nous détruirons l'importance de la famille chrétienne; nous ferons du peuple une force si aveugle qu'il ne sera nulle part en état de se mouvoir sans être guidé... Il est indispensable pour nous de détruire le fondement de la foi, d'arracher de l'esprit des peuples le principe de Dieu et de l'esprit... Nous dominons par la force de la volonté, car nous avons entre nos mains les fragments d'une puissance supérieure que nous avons vaincue. Et les armes que nous avons sont: l'ambition sans borne, un désir consumant, la vengeance sans pitié, la haine et la malice...»

 

Nous ne faisons que commencer à voir aujourd'hui la pertinence de ce texte abominable qui fut traduit en l'an 1925 et remit par après entre les mains d'Hitler sous prétention de représenter une conspiration Juive qui est en réalité celle du Sionisme qui a le support du Vatican.

 

LES ESPIONS DU VATICAN ET LE SOCIALISME

Chaque gouvernement démon-cratique est infiltré par des espions. Un espion, ou encore un agent secret, est un individu qui pratique l'espionnage ou, de manière plus générale, une activité relative à la collecte clandestine de renseignements ou d'informations secrètes classifiées, le plus souvent pour les livrer à un État. Par extension, on appelle aussi espion ou agent secret, toute personne exerçant une activité clandestine au service d'un État, comme le sabotage, la destruction, la capture de matériel, l'assassinat, l'enlèvement ou encore l'exfiltration de personnes.

 

Dans les services de renseignement, la terminologie distingue: les officiers traitants, qui sont membres permanents d'un service de renseignement, c'est-à-dire des fonctionnaires civils ou des militaires en activité, chargés de recruter et de manipuler des agents; les agents, qui fournissent à proprement parler les renseignements à la demande des officiers traitants, en général contre rétribution. La confusion entre ces deux rôles, pourtant totalement différents, est presque la règle dans les œuvres de fiction, alors que cette distinction est un fondement de l'activité des services de renseignement. Au-delà de la fonction stricto sensu d'officier traitant, tous les fonctionnaires travaillant dans un service de renseignement (cadres, analystes, direction) sont en général qualifiés d'espions.

 

Parmi les agents et les membres des services de renseignement, on distingue:

pour les agents:

- agent dormant: un individu installé en toute clandestinité sur un territoire et attendant d'être activé pour une mission.

- transfuge (ou défecteur): un membre des services secrets qui fuit son pays pour se réfugier dans un autre pays, auquel il propose les renseignements qu'il détient.

- walk-in: un individu appartenant à une organisation considérée comme intéressante par les services de renseignement (service de renseignement adverse, cellule terroriste, etc.) qui vient spontanément proposer sa collaboration à ces derniers.

- agent double: un agent d'un service de renseignements qui est également agent pour un second service de renseignements, adversaire du premier, pour découvrir ses méthodes, ses officiers traitants, et le genre de renseignements qu'il recherche. En revanche, un officier d'un service de renseignements qui espionne pour un service de renseignement adverse n'est pas un agent double, mais une «taupe» (formellement, en anglais, un agent de pénétration ou un agent-in-place).

- agent illégal.

- agent provocateur.

- agent d'influence.

- agent de pénétration: un agent recruté pour s'intégrer dans une organisation dont il n'est pas membre à l'origine.

- honorable correspondant: un individu collaborant avec un service de renseignement par patriotisme.

- indicateur.

Pour les membres des services de renseignement en général:

- officier de renseignement.

- chef de poste.

- analyste de renseignement.

 

Dans ce domaine d'intrigues politiques, les maîtres de l'espionnage, de la désinformation, de la déception et de la corruption sont les agents secrets du Vatican, à savoir les Jésuites. Il importe de remarquer que le Vatican est un État reconnu officiellement par les Nations-Unies. L'État de la Cité du Vatican prit naissance avec Mussolini et les négociations du traité de Latran (1926-1929) pour mieux consolider le régime fasciste, en vertu duquel le Vatican est devenu un État souverain à Rome.

 

Les Jésuites, fondés par Ignace de Loyola en 1534, sont les maîtres de la déception et de la corruption. Loyola communiquait avec les démons qui éclairaient son esprit sous le contrôle de Satan pour former la branche la plus importante de l'ordre des Jésuites, «les Illuminés» souvent désignés sous le terme «Illuminati». Le Dr Alberto R. Rivera, (The Force), ancien Jésuite, nous dit que Loyola savait par l'influence des démons, c'est à dire de ses délires psychotiques, que les Illuminés viendraient éventuellement à contrôler l'économie du monde entier, les puissances militaires, l'occultisme et les religions; amenant l'humanité entière à ses genoux au service du Pape, l’Antichrist qui siège à Rome. Au cour de l'histoire, les Jésuites ont infiltrés tous les gouvernements, ils sont devenus les conseillers des rois et des grands et ont pris le contrôle de l'éducation et de l'information dans toutes les nations de la terre, étant aussi la source de nombreuses révolutions meurtrières (voir: «Histoire secrète des Jésuites» ainsi que «Les Jésuites, espions et assassins du Vatican»). Leurs tactiques n'ont jamais changés et vous pouvez être assuré qu'ils sont encore actifs de nos jours dans tous les gouvernements démon-cratiques. Il n'est pas difficile à concevoir que le mot "Illuminés" détient la signification de "répandre la lumière qui éclaire l'entendement". De ce fait, il est relié au mot "serpent" qui en Hébreu est "nachash" et dont la signification est "le brillant, l'intelligence, le raisonnement", celui qui donne la lumière de la connaissance du bien et du mal; c'est à dire "Satan", l'esprit de la chair qui s'oppose à la lumière de Dieu et s'attaque de plein gré à sa Souveraineté. Ce même mot est relié à «Lucifer» ou «porteur de lumière», c'est à dire «un souverain» (l'intelligent) ou «un draco» (un grand dragon), titre de Nemrod, souverain de l’ancien empire babylonien où il fonda «le culte de l'Intelligence», c'est à dire «le culte du Soleil intérieur» ou «déification de l'esprit de l'homme», édifiant l'homme au niveau de la divinité, surtout les élites d'une nation considérés comme étant d'une intelligence supérieure au-dessus du peuple commun qu'ils dirigent comme des pantins.

 

La Parole de Dieu nous indique que Caïn est celui qui forma le premier Gouvernement Civil en construisant la première Cité ou Ville: «Alors Caïn renonça à la présence de l'Éternel, et établit le monde déréglé, hostile à l'édification gracieuse. Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc; et il bâtit une ville, et appela la ville Hénoc, du nom de son fils» (Gen.4:16,17). Ce qui est intéressant ici est que le mot "ville" qui en Hébreu est "Ayar" signifie "un gardien illuminé", un "surveillant ou protecteur exalté"; et que le mot "Hénoc" signifie "instruction ou initiation". Caïn, qui selon l'Écriture fut le premier meurtrier et le père du mensonge (Jn.8:44), devint le maître de ceux qui sont hostile à la Grâce par l'illumination d'instructions subversives qui renversent la Souveraineté de Dieu. Ainsi nous dit Rousas John Rushdoony, (Revolt against Maturity): «La Cité de Caïn, tout comme la Cité moderne, fut conçue pour défier Dieu et le garder à l'extérieur».

 

Par un Gouvernement qui maintient Dieu à l'extérieur de ses fonctions, l'homme devient son propre dieu et valorise le concept de la Démon-cratie qui dit "l'homme est la mesure de toute chose"; et le "Vox Populi, Vox Dei", "la voix du peuple est la voix de dieu" est sans équivoque dans un système de loi civile qui se veut l'autorité suprême. Rushdoony nous dit, (Law & Liberty), qu'il existe un dieu derrière chaque système de loi: «Pour trouver le dieu d'un système, il faut localiser la source de la loi dans ce système. Si la source est l'individuel, donc l'individuel est le dieu de ce système. Si la source est le peuple, un président ou un premier-ministre, donc ceux-ci sont les dieux de ce système. Si la Cour Suprême est la source de notre loi, donc la Cour Suprême est notre dieu. S'il n'existe aucune loi au-dessus de l'homme, alors l'homme est son propre dieu; ou bien les institutions qu'il a créées deviennent ses dieux. Lorsque vous choisissez votre autorité, vous choisissez votre dieu... Notre loi n'est point chrétienne, mais humaniste et démon-cratique. Son but est d'établir la volonté de l'homme démon-cratique comme l'autorité ultime. Notre système de loi est anti-chrétien et hostile à la Souveraineté de Dieu. Ceux qui rédigent nos lois disent en effet: "Faisons Dieu à notre image, selon notre ressemblance"... Les politiciens de notre monde se sont séparé eux-mêmes du christianisme authentique, parce qu'ils ne reconnaissent aucun besoin pour le seul vrai Dieu manifesté dans la chair, à savoir Jésus-Christ, le Roi Suprême de l'Univers. Ceci tout simplement parce que les politiciens planifient de devenir les nouveaux dieux d'un ordre nouveau. Ils veulent abolir le péché et la culpabilité, la maladie et même la mort; et se créer un nouveau paradis sur la terre ou sur une autre planète. La nouvelle politique est une politique de contrôle total; elle hait Dieu parce qu'Il est un obstacle à son pouvoir. Dieu est donc l'ennemi qui doit être détruit pour que l'homme devienne son propre dieu».

 

Il est évident que lorsque nous parlons de loi, nous parlons aussi de justice. Ne nous y trompons point, la loi de l'homme n'est point la Loi de Dieu; et la justice de l'homme n'est point la justice de Dieu. En effet, la loi de l'homme est une perversion et sa justice n'est que du vol licencié; car sans Dieu il n'y a aucune loi, et sans Christ il n'y a aucune justice. Même Augustin avait dit: "Il n'y a aucune différence entre une nation sans justice et une bande de voleur"; ce qui caractérise très bien nos poli-ti-chiens modernes, cette race répugnante de vampires qui se nourrissent des faiblesses de la nature humaine et qui occupent inutilement la terre des vivants. Mais gloire soit rendue à Christ qui leur réserve les souffrances les plus atroces du feu éternel. Rushdoony nous dit sur ce système d'escrocs: «Sans la justice de Christ, la loi devient une forme d'escroquerie et un instrument d'extorsion et d'oppression dans les mains de ceux qui la contrôlent. La seule différence entre un syndicat criminel et l'État moderne est que la majorité du peuple d'une nation approuve le Gouvernement tandis que la Mafia est minoritaire». Il faut dire que le peuple a de plus en plus de difficulté à faire la différence entre les deux; car à vrai dire, il en n’existe aucune. Mais ainsi est exprimé la volonté du peuple dans sa majorité démon-cratique qui maintient une loi humaniste qui ne reconnaît aucun bien ni aucun mal absolu. Ainsi nous dit Rushdoony: «A cause que l'humanisme n'a aucun bien ni aucun mal suprême, sa loi est une loi démon-cratique; c'est à dire qu'elle exprime simplement la volonté du peuple. Mais la volonté de l'homme, qu'elle soit individuelle ou collective, est selon la Parole de Dieu une volonté pécheresse. L'homme pécheur n'est pas intéressé dans la justice; il est intéressé à lui-même, à se procurer de plus en plus ce qui a de mieux pour lui. Lorsque la volonté de l'homme pécheur est la seule source de la loi, comme elle l'est pour l'humanisme, alors la loi devient du vol légalisé; ce qui est la définition la plus simple du socialisme».

 

«Avec le socialisme, c'est à dire "le vol licencié", l'appétit de voler ne fait qu'augmenter. Comme résultat, les politiciens trouvent que dérober plutôt que de travailler est le chemin du progrès, et ainsi le vol devient de plus en plus nécessaire à un État socialiste de voleurs. Vivre par le vol licencié leur est profitable et ils s'y acharnent de plus en plus. Quoique le socialisme se dise l'État du travailleur, il est en réalité un État de voleur où les voleurs licenciés, politiciens et industrialises, vivent des travailleurs et insistent que ceux-ci les remercient pour ce nouveau paradis. Nul part les travailleurs sont plus oppressés que sous le socialisme qui leur demande constamment de louer et remercier les voleurs qui vivent à leur dépend».

 

Toutes ces choses nous indiquent que les administrateurs de la justice démon-cratique, qui n'est qu'une supercherie renforcée par leur Gestapo policière, sont coupables d'avoir brisé la Loi de Dieu sur tous les comptes; car ils sont sans exceptions. Le jour viendra où ils devront répondre devant Dieu à des charges de trahison, de subversion, d'extorsion, d'oppression, de diffamation, de corruption, de perversion, de manipulation; et cela n'est que le commencement lorsque nous considérons que nos gouvernements sont impliqués dans le marché de la guerre, des armes, l'espionnage, le trafic de la drogue, les assassinats dissimulés, et une gamme d'autres crimes trop odieux pour mentionner. C'est en effet parmi les Élites de la société et sa force policière que nous trouvons les pires criminels, et non point dans les ghettos où nous trouvons les forces de l'opposition. Il n'est donc pas difficile à voir que nos gouvernements sont infiltrés par les Illuminés qui mettent en marche les principes odieux des Protocoles des Sages de Sion.

 

LE CHRISTIANISME ET L'ÉTAT

Il est grand temps de réaliser que nos gouvernements sont des faux gouvernements. Ainsi nous dit R.S. Rushdoony: «Le mot "Gouvernement" a changé radicalement de signification. Originalement ce mot ne s'appliquait point à l'État mais au chrétien comme individuel qui devait se gouverner lui-même». Rushdoony a parfaitement raison, car la Parole de Dieu nous indique dans le Nouveau Testament que l'utilisation primaire du mot "Gouvernement" est en Grec "KURIOTES". Ce terme est employé quatre fois dans tout le N.T. et signifie: «maîtrise, contrôle et domination» dans le sens de se "discipliner" en se soumettant à Christ. Ceci est encore plus évident, lorsque nous considérons que le mot "KURIOTES" vient de "KURIOS" qui signifie "Maître" et se traduit "Seigneur": «Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous dites vrai; car JE SUIS» (Jean 13: 13); «Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul» (Rom.5:17); «Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds» (l Cor.15:25).

 

R.S. Rushdoony continu en nous disant: «Tragiquement, aujourd'hui, le mot "Gouvernement" signifie par subversion l'État, le gouvernement fédéral, ou différentes formes de gouvernement civil. Ce qui est encore plus tragique est que le gouvernement civil se proclame être le seul gouvernement qui règne sur l'homme. Il se réclame la juridiction sur nos associations privées, notre travail et nos entreprises, nos écoles et nos églises, nos familles et nous-mêmes. Le mot "Gouvernement" ne signifie plus essentiellement "la disciple ou maîtrise de soi", mais l'État qui nous gouverne. Cette nouvelle définition est l'essence du totalitarisme. Ceci est dû au fait que nous sommes devenus la cible d'activités subversives introduites par des agents ennemis habiles qui ont infiltré tous les domaines de la vie, et à cause de notre délinquance spirituelle qui fait de nous des proies faciles. La grande majorité du peuple n'a aucune foi en Christ comme étant le seul Sauveur et s'attend que le Gouvernement Civil devienne son sauveur. Les citoyens ne veulent pas la responsabilité de se discipliner eux-mêmes par la Parole de Dieu et s'en remettent aux politiciens pour régner sur eux. Plutôt que de reconnaître Jésus-Christ comme Roi et Gouverneur, ils choisissent d'élire des politiciens qui leurs promettent une sécurité illusoire et mortelle. C'est à cause que nous refusons de nous gouverner individuellement par la Grâce de Dieu en Jésus-Christ que nous sommes gouverné par l'État; car les hommes vont soit être gouverné par Dieu ou ils vont être gouverné par des Tyrans. Le Gouvernement Suprême de l'Univers et de l'être humain est le Gouvernement de Jésus-Christ. Chaque personne, famille, institution et État qui est en rébellion contre ce Gouvernement, ou qui ne fait aucun cas de la Loi de Dieu, de sa Parole Vivante, ou du message de sa Grâce unique; est en rébellion contre sa propre santé et sa propre existence. Le Gouvernement de Jésus-Christ est la seule fondation de la liberté et de la maîtrise de soi. Sans cette fondation notre destin est la tyrannie et l'esclavage».

 

Le Christianisme traditionnel prétend que l'existence de l'État est voulue de Dieu pour que l'ordre et la paix règnent dans le monde; que les magistrats tiennent leur pouvoir de Lui et que nous leurs devons respect et obéissance, sauf dans le domaine spirituel. Puisque l'État est entièrement corrompu et que la nature humaine est complètement déchue, une telle affirmation revient à dire que le péché est voulu de Dieu et que nous devons respecter et obéir au mal. Ceci est absurde. Cette position reflète la mentalité de l'empereur Constantin (325) qui se réservait la direction temporelle de l'Empire Romain, laissant l'administration spirituelle aux évêques de l'Église Catholique. D'ailleurs, la Parole de Dieu nous indique clairement «de ne pas aimer le monde, ni les choses qui sont dans le monde, et que le monde entier est sous la puissance du malin» (1 Jn.2:15,16; 5:19).

 

Il est vrai que les traductions classiques et stéréotypées de la Bible nous indiquent dans Rom.13:1-7, que les autorités supérieures viennent de Dieu; qu'elles sont instituées de Dieu, et que les magistrats sont ses serviteurs pour administrer sa justice. Mais il semblerait que les traducteurs nous ont joués un vilain tour, car en regardant attentivement ces passages dans une version littérale, nous voyons complètement le contraire sur ce sujet:

1 Que toute personne d'autorités élevées soit soumise à Christ; car il n'y a d'autorité sauf en Dieu seul; et les autorités subsistent seulement si elles sont établies en Dieu.

2 C'est pourquoi, celles qui s'opposent à l'autorité de Christ, s'opposent à l'ordre que Dieu a établi; or celles qui s'y opposent, attireront la condamnation sur eux-mêmes.

3 Car les dirigeants de la loi n'ont pas à craindre les résultats salutaires de leur soumission; mais seulement les déshonnêtes. Veux-tu donc ne point craindre les puissances de Dieu? Fais le bien, et tu en seras loué.

4 Car Dieu est ministre pour ton bien, si tu fais le mal, crains, car il ne porte point l'Épée en vain; parce que Dieu est ministre pour faire justice en punissant celui qui fait le mal.

5 C'est pourquoi il est nécessaire d'être soumis, non seulement à cause du châtiment, mais aussi à cause de la conscience.

6 C'est aussi pour cela que vous portez cette charge, parce que les ministres de Dieu s'appliquent continuellement à cela.

7 Rendez donc à tous ce qui leur est dû: la charge, à qui vous devez la charge; les droits, à qui les droits; la crainte, à qui la crainte; l'honneur, à qui l'honneur.

 

Cette traduction restructurée pour demeurer fidèle au Grec original nous indique clairement que nos gouvernements doivent être soumis à Christ qui est l’autorité la plus élevé. Or, il est évident qu’ils ne le sont point, et chose certaines, nos gouvernements démon-cratiques modernes et leurs ministres détiennent leur autorité et leur puissance de Satan et non de Dieu; quoique le Seigneur Jésus maintient sa Souveraineté sur tout ce qui existe, jusqu'à ce qu'Il ait détruit toute domination, toute autorité et toute puissance (1 Cor.15:24).

 

L'apôtre Pierre reprend le même enseignements dans 1 Pi.2:13-14. Dans ces passages, les traductions stéréotypées de la Bible nous donnent l'impression qu'il faut être «soumis à toute autorité établie parmi les hommes, à cause du Seigneur», comme nous voyons: «Soyez donc soumis à tout établissement humain, pour l'amour de Dieu». Mais une telle traduction est complètement fausse et même dangereuse car elle contredit l'enseignement de Jésus qui dit: «Nul ne peut servir deux maîtres: car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre» (Mat.6:24). Il faut donc se référer au Texte Original Grec qui se traduirait ainsi: «Que tous, parmi les hommes, soit soumis aux ordonnances du Seigneur; que ce soit le roi, comme directeur» (1 Pierre 2: 13). L'enseignement de Pierre comme celui de Paul, demeure toujours dans le contexte de l'obéissance au Seigneur et non à des hommes. Ceci est confirmé d'avantage par Pierre lui-même qui avait dit auparavant au début de son ministère: «Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes» (Ac.5:29). Il se référait, dans cette déclaration, au roi David qui avait écrit dans les Psaumes: «Mieux vaut se confier en l'Éternel, que de se confier en l'homme. Mieux vaut se confier en l'Éternel, que de se reposer sur les principaux d'entre les peuples» (Psm.118: 8, 9). Cela est-il assez clair, quoi !

 

Comme roi et chef de la nation d'Israël, responsable d'administrer la justice de Dieu, David affirme lui-même qu'il ne faut jamais se confier en l'homme, principalement aux dirigeants des nations. La Parole infaillible et autoritaire de Dieu exige de nous la soumission à cette vérité irréfutable, puisqu'à travers les siècles, le cœur de l'homme demeure toujours «rusé et désespérément malin par-dessus toutes choses» (Jer.17:9). L'illusion de respectabilité projetée par nos politiciens qui sollicitent notre confiance et se disent en mesure d'administrer la justice, n'est que du sable dans les yeux du peuple, et est en pleine contradiction avec la Parole de Dieu qui proclame une malédiction contre tous ceux qui veulent absolument se confier à leur direction: «Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l'Éternel» (Jer.17:5). En ceci, la direction politique est sous le même jugement que la direction religieuse, et le Seigneur Jésus nous avise fortement de nous en séparer, de ne pas les suivre dans la fosse qu'ils tombent: «Toute plante que mon Père céleste n'a pas plantée, sera déracinée. Laissez-les; ce sont des aveugles, conducteurs d'aveugles: si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse» (Mat.15:13,14).

 

Malheureusement, le christianisme traditionnel, dans sa Théologie de l'État, a prostitué sa foi au gouvernements crapuleux de notre société "démon-cratique". Je cite à l'appui de ceci, Robert Haldane, qui, dans son "Exposé de l'Épître aux Romains", représente la position du christianisme contrefait moderne sur "Rom.13:1-7; Tite 3:1; et 1 Pi.2:13,14. Selon Robert Haldane, ces textes demandent notre entière soumission au Gouvernement Civil qui devient l'autorité suprême au même niveau que Dieu, tout simplement parce que, selon lui, le Gouvernement est ordonné de Dieu et lui résister c'est résister à Dieu; je traduis: «Alors, résister au gouvernement, c'est résister à Dieu; puisque le gouvernement est ordonné de Dieu... Le peuple de Dieu doit considérer que la résistance au gouvernement civil est un crime affreux, puisque c'est comme résister à Dieu Lui-même». Mais quelle abomination, quel détournement de la vérité, et dire qu'il y a plein de gens qui ont mordus à l'hameçon !

 

Cette hérésie constantinienne de la part du christianisme traditionnel a contribuée à déifier l'État et donner forme à l'Humanisme. Jean Lasserre nous fait remarquer dans son livre "La Guerre et l'Évangile" que: «La Théologie Protestante a tellement idéalisée l'État, au point de nous faire croire que l'État est digne de confiance et d'obéissance aveugle, du temps qu'il ne se mêle pas des questions religieuses. L'hérésie constantinienne est apparente dans cet optimisme concernant l'État, dans cet entêtement de refuser de le voir autrement qu'un protecteur bénéfique de l'ordre, dans cet empressement à l'idéaliser et même le déifier. Lorsque les Théologiens affirment que "l'État établi l'ordre dans la société", ils passent sous silence le fait que cet ordre est toujours un "désordre organisé". Il y a même de la vérité dans la théorie qui dit: l'État est un instrument d'oppression pour nous exploiter». Bravo, gloire à Dieu qu'il y a encore de braves hommes qui ne craignent point de combattre pour la vérité.

 

Il nous faut réaliser aussi que les textes bibliques utilisés par le christianisme traditionnel pour développer sa Théologie de l'État, furent rédigé par les apôtre Paul et Pierre du temps que régnait un des pire gouvernement qui a existé sur la face de la terre; et que le sang des apôtres et de plusieurs chrétiens fut versé sous l'autorité de cet État diabolique. Il est vrai que le chrétien authentique ne peut se dissocier de la société dans laquelle il vit et qu'il doit contribuer à son bien-être. Mais ceci ne signifie pas qu'il doit se soumettre à l'autorité de son gouvernement, car son devoir est d'y résister, non par la force des armes, à moins que cela devienne nécessaire, mais par la douceur et l'amour de la vérité, sans craindre l'ennemi démon-cratique qui veut notre perte. Le message du chrétien authentique est un appel à la séparation de la corruption démon-cratique par la foi en Christ, et non un appel à l'unification par la confiance en un gouvernement qui est son ennemi exécrable. Sa mission est d'arracher d'entre les mains de l'ennemi ceux qui sont captifs aux idées de la démon-cratie, et de les amener à la glorieuse liberté des enfants de Dieu. Son devoir envers l'État est simplement et uniquement celui qui lui est indiqué dans la Parole de Dieu: «J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâce, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous genres d'hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité» (l Tim.2:1-4).

 

Ainsi le chrétien authentique doit veiller pour ne pas s'associer à aucun mouvement politique, puisque le seul gouvernement idéal serait celui qui aurait la Bible comme Constitution, le Décalogue ou Dix Commandements comme Loi, la Grâce comme justice, et le christianisme biblique authentique comme seule Religion étatique. Mais nous ne nous faisons aucune illusion, car notre Royaume n'est point de ce monde (Jn.18:36). Ceux qui veulent un royaume terrestre seront privés du Royaume Céleste.

«Ne portez pas un même joug avec les infidèles; car quelle participation y a t'il de la justice avec l'iniquité? et quelle communication y a-t-il de la Lumière avec les ténèbres? Et quel accord y a t'il de Christ avec la déchéance? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle? Et quelle convenance y a-t-il du temple de Dieu avec les idoles? Car vous êtes le Temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit: J'habiterai au milieu d'eux, et j'y marcherai; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C'est pourquoi sortez du milieu d'eux, et séparez-vous en, dit le Seigneur; et ne touchez à aucune chose souillée, et je vous recevrai; et je vous serai pour Père, et vous me serez pour fils et pour filles, dit le Seigneur TOUT-PUISSANT» (2 Cor.6:14-18).

 

LE CHRÉTIEN ET LES IMPÔTS

Le sujet le plus sensible que nous pouvons toucher, concernant l'État, est celui des impôts; car sans richesses, notre gouvernement démon-cratique crapuleux et matérialiste ne peut exister. Ses dieux sont ceux de la richesse, de la guerre et de la débauche, la trinité infernale de la démon-cratie. Dans le Panthéon des dieux étatiques de notre société démon-cratique, Mammon tient une place privilégiée à coté de Mars et de Bacchus. Le sacrifice prédominant que l'État lui fait, sont les vies d'hommes, de femmes et d'enfants, que le gouvernement dérobe continuellement en imposant taxe sur taxe et en augmentant les impôts, sous prétexte que c'est pour le bien de la nation. Et dire que ce vol licencié par lequel on est arraché nos biens est supporté par le christianisme traditionnel d'après son interprétation de Mat.22:21: «Rendez donc à César les choses qui sont à César, et à Dieu celles qui sont à Dieu». Il est clair que le christianisme traditionnel s'est prostitué à l'État, il est comme Judas le traître qui a vendu Jésus pour trente pièces d'argent. On ne peut donc plus le considérer comme du christianisme, mais comme du crétinisme à cause de sa dégénérescence infâme et stupide qui le pousse dans le bordel de la démon-cratie.

 

Il faut remarquer, que dans le contexte de ce passage, la question de "payer les impôts" à César, est un piège dressé à Jésus de la part des "légalistes" de ce temps; c'est à dire les Pharisiens, les gens respectables de la société en charge d'administrer la Loi. Jésus s'en est sorti admirablement, au point qu'ils en furent tous étonnés; mais le Christianisme traditionnel est tombé dans le filet par son étroitesse d'esprit, et son désir de plaire aux hommes plutôt qu'à Dieu. Jésus fait du point crucial de cette discussion, non pas les impôts, mais «l'image et l'inscription» (Mat.22:20) contenue sur la pièce de monnaie. Jean Lasserre nous fait remarquer que l'image fut celle de l'empereur Tibère qui succéda à Auguste César; et que l'inscription fut: "Tiberius César, fils du divin Auguste, Suprême Pontife". L'inscription fut blasphématoire, car elle proclamait qu'Auguste César fut Dieu et Tibère fils de Dieu. Nous savons d'ailleurs d'après Alexandre Hislop, (Les Deux Babylones), que le titre de Souverain Pontife, qui appartient à Dieu seul, fut transmis par l'empereur Gratien au Pape de Rome, Damase I, qui devint le chef des mystères Babyloniens. Depuis, la papauté ne fait que reprendre la succession des Césars, et l'Église Catholique Romaine devint la nouvelle Rome, c'est à dire, la Babylone Mystérieuse de l'Apocalypse (Apoc.17:5).

 

Selon Lasserre, ce qui a déconcerté ces malins, est que Jésus reconnaissait le droit à César à cette pièce de monnaie, mais non de demander des impôts. Quoique cette réponse soit ingénieuse, l'explication est beaucoup plus profonde. Puisque la pièce de monnaie appartient à César, il convient de la lui rendre s'il la demande; mais l'honneur qu'elle décrit dans son inscription doit être rendu à Dieu et non à un homme. La Souveraineté de Dieu est en jeux dans ce débat, et non les impôts; puisque d'ailleurs tout appartient à Dieu et rien à César, sauf son orgueil et son égoïsme qui est celle de nos politiciens modernes: «L'argent est à moi, et l'or est à moi, dit l'Éternel des armées» (Aggée 2:8). Jésus n'avait pas l'intention de mettre le droit de César et le droit de Dieu au même niveau. Rien n'était plus loin de sa pensée, nous dit Lasserre, que d'établir un principe qui validerait l'existence de deux royaumes; un politique et l'autre spirituel.

 

Jésus est loin ici d'établir la base d'une organisation fiscale à laquelle les chrétiens doivent payer les impôts requis par leur gouvernement spoliateur. D'ailleurs, Jésus nous dit Lui-même que les enfants de Dieu sont exempts de payer des impôts (Mat.17:24-27). Toutefois, pour ne pas scandaliser le monde par notre liberté, nous devons payer le tribut à qui le tribut est dû (Rom.13:7), et cela en pleine connaissance que nous sommes dérobés par une puissance qui n'a aucun droit sur nous, et qui exagère les besoins de la société pour s'enrichir d'avantage.

 

Un gouvernement qui vole son peuple, surtout les enfants de Dieu, ne mérite aucune considération et sera jugé par le Roi des rois à qui est la vengeance. Notre gouvernement démon-cratique est destiné à perdre tout ce qu'il a au jour du jugement lorsque le Seigneur lui reprendra son existence même, et les poli-ti-chiens se lamenterons dans le feu d'un enfer réel pour l'éternité. Pour le chrétien authentique, Christ est Roi et Souverain à qui appartient toute la terre et les cieux; et ses élus en sont les ministres officiels qui héritent de Lui tout ce qu'il possède et qui leur fut dérobé par les gouvernements crapuleux de ce monde de ténèbres. Le jour de vengeance de notre Dieu est proche, car Dieu est aussi un feu dévorant, et dans ce feu se trouveront nos gouvernements et les entreprises qui nous exploitent. Là ils subiront les peines d’un châtiment éternel, et les justes se réjouiront dans la gloire éternelle.

 

A Christ seul soit la Gloire